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Max - “La justice, cette forme endimanchée de la vengeance.”

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30.01.16 18:51
† Maxwell James Starrick.
La marche des vertueux est semée d'obstacles qui sont les entreprises égoïstes que fait sans fin surgir l'œuvre du malin. Béni soit-il, l'homme de bonne volonté qui au nom de la charité se fait le berger des faibles qu'il guide dans la vallée d’ombre, de la mort et des larmes car il est le gardien de son frère et la providence des enfants égarés.
ton âge : 54 ans de bons et loyaux services. 54 ans de vengeance amère à rendre la justice qu'il trouve appropriée.
ton surnom : Max ou Stack... Qui est un diminutif de son nom de famille. Mais il a toujours trouvé ce surnom étrange et ridicule. Il y aurait bien d'autres surnoms avec des consonances plutôt allemandes... Mais ce qui se passe en Autriche reste en Autriche. Mieux ne vaut pas être au courant de ces derniers. Ils peuvent donner froid dans le dos.
ton job : avocat acharné et de renom qui plus est.
feat : le seul et unique Monsieur Christoph Waltz.
statut : marié depuis maintenant 24 ans à la seule et unique. Elle est tout pour lui. Malgré leurs dix ans d'écart, il ne cessera de l'aimer et de la protéger. Quelques petits désaccords peuvent apparaître entre-eux mais leur ouverture d'esprit à chacun estompe vite ces différents.

the player.
ton pseudo : Londoner
ton âge : un quart de siècle. Mais 25 ans ça passe mieux.
inventé, pv, scenario ? : invention de mon esprit lugubre
ton avis sur le forum ? :  :bed:  :slurp:  :clap:

tes tics, tes manies, tes envies : Donnez lui un téléphone portable et vous pouvez être certain que dans la minute qui suit vous êtes devenu invisible. Max est-ce que l'on appelle un nomophobe. Constamment collé au combiné de son téléphone, ce dernier est comme une extension de sa propre main droite. Avec il fait tout, mis à part les coups de fil à caractère douteux. Pour cela, il utilise un téléphone avec carte prépayée, acheté dans un petit trafic lui aussi à caractère douteux Parle couramment trois langues. L'allemand qui est sa langue natale, l'anglais qu'il a appris avec l'aide de sa mère, qui était professeur d'anglais à l'université et le français. Langue qu'il a toujours trouvé des plus sublimes, mais aussi des plus complexes. Quand bien même Max est un citoyen américain et cela depuis plusieurs années maintenant, il se trouve doté d'un accent autrichien assez fort prononcé qu'il est loin de vouloir dissimuler bien au contraire. Il aime à jouer sur ses différences, c'est ce qui fait de lui un personnage inoubliable. Nombre de personnes le jalousant critique sa relation avec Rosamund, son épouse. Leur différence d'âge les gênent et ces derniers crient haut et fort qu'il l'a épousé seulement par intérêt et pour se montrer. Fille d'un riche promoteur immobilier de la région, sa beauté froide n'est que grâce faite à sa personne. Monsieur Starrick adore le cigare. Jeune la cigarette avait été son premier amour, mais il la vite laissée tomber pour l’arôme suave d'un bon cubain. Ajouté à cela un bon malt de treize ans d'âge et vous avez là le tableau d'un homme qui a réussi dans la vie. Est constamment munie d'une photo de sa mère. Partout où il va, cette dernière le suit. Elle est son porte-bonheur et la femme de sa vie. En parlant de femme Rosamund ressemble quelque peu à feu Madame Starrick. Passionné par les armes à feu. Aime s'essayer au tir de temps à autre, même si son arme préférée et celle qu'il manie le mieux reste la parole.  Il vaut mieux éviter de lui faire confiance si vous ne voulez pas vous retrouver avec un procès collé au cul. Préférable est la distance avec un tel personnage. S'il ne vous apprécie pas, mieux vaut éviter de l'embêter, sans quoi vous pourriez vous retrouver accusé d'un meurtre bien évidemment pas commit. Par contre s'il vous compte parmi ses amis, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles. Trouve exécrable toutes ces familles de meurtriers qui osent prendre la parole devant les caméras, essayant plus par stupidité que par amour de défendre un être abjecte et sans cœur. Adore l'odeur de la pluie... Est un amoureux des belles voitures, notamment lorsqu'elles-ci sont allemandes ou anglaises. Mettez-lui une Aston Martin ou une Porsche entre les mains et vous n'obtiendrez plus rien de lui. Adore la cuisine du monde et passer de bons repas en famille ou entre amis. Ils ne mangent que dans les restaurants les plus chers de la ville. En gros il aime la belle vie.

Dans tes souvenirs, raconte-nous la première fois où tu as été confronté au « Mal ». Quelles étaient alors tes options et quel a été ton choix ? ✚ Quelle est la vraie définition du mal ? Une souffrance physique ou morale ? Ou bien cette petite voix qui habite tout un chacun et qui peut se faire plus ou moins présente selon les personnes ? Pour Maxwell Starrick c'est un savant mélange des deux. L'homme qu'il est aujourd'hui est le résultat final de la dureté des mots et de cette petite voix qu'il aime à appeler vengeance. Et la sienne se déguste glacée.  Maxwell n'était qu'un enfant lorsque le couperet du mal lui tomba dessus. Ce fut les paroles glacées d'un présentateur télé de l'époque qui fit basculer sa vie dans l'horreur. Une voix froide et robotisée, dictant des mots aussi incompréhensibles les uns que les autres. Des mots défilant sur un prompteur, des phrases écrites par un homme ou une femme ne faisant cela que pour l'argent. Une vie détruite par ces mots qui se transforment en maux. Des images qui se transforment en brouillard dans le pauvre cerveau d'un enfant de huit ans. Une injustice bien trop rapidement muée en haine et en une sévère vengeance qui aujourd'hui encore ronge un homme bientôt soixantenaire. Tes choix de vie t'ont-ils déjà apporté des ennuis ? ✚ Oser penser que Maxwell Starrick est homme à s'attirer des ennuis ce n'est pas le connaitre. Chaque action est indubitablement et minutieusement préparée et pensée pour s'éviter tout ennui. Légalement il fait tout pour passer inaperçue et être blanc comme neige. Doté d'un sens pratique et d'une ruse inégalé, il sait manier les mots à la perfection, tout comme ces pauvres âmes démunies de toute bonté et d'humanité lorsqu'il s'agit d'argent. Pour ce qui est du reste... La morale c'est pour les faibles d'esprit. Et pourquoi se prendre la tête avec ça puisque pour lui, ce qu'il fait est bon et juste... Même s'il n'est pas complètement fou et qu'il sait pertinemment dans quoi il s'est fourré. Quelle importance accordes-tu à l'humanité dans son ensemble ? Comment te comportes-tu socialement ?  ✚ Ce n'est que pour son amour de l'humanité que Maxwell fait ce qu'il fait aujourd'hui. Il se veut le berger des âmes brisées et perdues, perdues dans cet abysse de monstruosité que peut-être ce loup qu'est l'être humain. Mais par la même occasion, l'humanité ne peut que grandement le décevoir. Et avec les années passant, sa foi en cette dernière se voit diminuer avec dangerosité. Pourquoi certaines brebis égarées se permettent de devenir des rapaces assoiffées de sang ?
Pour ce qui est de son comportement en société, c'est un homme qui aime à montrer sa réussite, quand bien même il ne se vante pas ouvertement. Il sait se mettre à la même hauteur que son voisin et se veut très aimable et agréable dans les nombreuses soirées qu'il aime à organiser. Serais-tu plutôt la « tête » ou la « main » ? ✚ Max a toujours et cela depuis sa plus tendre enfance, était un intellectuel. Longtemps mis à l'écart par ses camarades, son physique de gringalet l'empêcha de rivaliser avec les gros muscles du lycée. Mais homme ambitieux, Monsieur Starrick se devait de montrer à qui voulait bien l'écouter, qu'il était à craindre sur tous les fronts. Bien rapidement, son intellect brilla en société et personne ne fut surpris d'apprendre qu'il ne faisait pas bon de se mettre en travers de son chemin. Pour devenir la « main », il trouva une solution qui lui était d'importance primordiale. Certes douteuse, mais nécessaire à la survie de l'humanité selon ces dires. Tout homme ou femme indéfendable à la barre, se devait d'être éliminé. Doté d'une notion de justice poussée à l'extrême, Mawxell ne supporte en aucun cas les meurtriers. Toute personne se voulant coupable et demandant d'être défendue par ce dernier, se voit liquider. Deux solutions s'offrent à Max. La première ne nécessite qu'un coup de téléphone et d'une belle somme d'argent. La seconde a été prise en son âme et conscience. S'il voulait être cette « main » il se devait d'agir lui-même. Emmenant ses clients dans un piège, Maxwell n'hésite pas à les supprimer de ses propres mains. Quelles sont tes pires craintes et tes plus grandes angoisses ? ✚ Bien évidemment et cela est humain, Max ne peut s'empêcher de se réveiller avec la peur au ventre, chaque jour que fait Dieu. Il ne se pense pas infaillible et n'ose se demander ce qu'il se passerait si son petit jeu d'avocat trop parfait et innocent était percé au grand jour. Au final après mûre réflexion, Max agissait comme eux non ? Pour tout un chacun, ce serait cette réponse. Mais pour le principal intéressé il agit de la sorte dans le seul but de purifier la Terre de ces âmes damnées. Mais comment faire comprendre cela à toutes ces personnes aveuglées et têtues ? La justice est aveugle après tout ! Certainement là la pire erreur de cette dernière d'après Max.
Ensuite, il craint des représailles. Et ces dites représailles sont belles et bien réelles et ont rapidement été tournées vers son épouse. La peur de perdre son aimée le calmera-t-il de sa vengeance maladive ? Dans ces adjectifs, le(s)quel(s) te définis(sent) le plus ? ✚ Improvisation, impétuosité, rêverie, instabilité, adaptivité, sens pratique, intuitivité, négligence, gaspillage, passivité, habitude, introversion.




be quick... or be dead.
Chapter 1 : an Austrian man in America.

Le regard plongé dans le vide, Maxwell Starrick ne pouvait empêcher ce tic nerveux de le ronger. Seule la douloureuse sensation de ses ongles rentrant dans sa chair l'empêcha de continuer jusqu'au sang. Il frotta sa cuisse endolorie et soupira d'agacement... Ses yeux, que trop bien fatigués par ce balais incessant d'allers et venus, commencèrent à le piquer. Mais le moment n'était pas venu pour le laisser-aller. Machinalement, les doigts de sa main droite se crispèrent sur le combiné du téléphone et Monsieur Starrick composa un numéro qu'il commençait à connaître par cœur, le temps passant. « Maxwell ? » « Oui... C'est pour demain.  Je compte sur toi. » « Ne t'inquiètes pas pour ça. C'est comme si  ce sale chien était déjà mort. Fais-moi confiance. T'ai-je déjà déçu ? » « Je dois avouer que non. » L'avocat laissa un silence s'installer avant que son interlocuteur ne brise ce blanc entre-eux. « Laisse-moi t'expliquer le procé... » « Je ne veux rien entendre de cette histoire... Moins j'en sais, mieux je me porte. Je te paye pour le liquider et non pour me raconter ta vie. » Le ton sec sur lequel fut prononcé cette dernière phrase déstabilisa quelque peu son interlocuteur. Maxwell était connu pour son sang-froid à toute épreuve. Qualité qui l'avait rapidement mené au sommet de la gloire, étant des plus respectés par ses collègues avocats. « Je peux te poser une question Max ? » « Fais toujours, je t'écoute. » « Explique-moi comment tu t'y prendras le jour où quelqu'un percera ton petit secret à jour. » Un léger rire froid sorti de la bouche de l'avocat. « Et bien toutes les personnes impliquées dans mes petites magouilles tomberont avec moi. » L'homme au bout du téléphone n'osa rien répondre. « Que veux-tu que je te dise Andrew ? Mis à part que je prends toutes les précautions pour que personne ne se doute de quelque chose. Tant que tu suis ce que je te dis, tout se passera bien. » Coinçant son téléphone contre son épaule, Maxwell rapprocha une petite boîte en bois vers lui qu'il ouvrit avec précaution. Il ne put empêcher un sourire de contentement lorsqu'il vit les cigares s'offrirent à lui. Ses doigts se mirent à caresser le cigare avec la délicatesse d'une vierge effarouchée et ne tarda pas à empoigner son coupe-cigare. « Depuis quand commences tu à te faire du soucis ? Ne me dis pas que les remords de ta médiocre vie sont en train de te ronger ? Tu as choisi ton choix de vie en ton âme et conscience à ce que je sache non ? » « Max je me pose juste des questions... » L'agacement qui montait en ce moment même au sein de Maxwell le fit sortir de ses gonds. « Je ne te demande pas de te poser des questions. Je suis le cerveau et je te paye pour être la main. Si tu as du mal à dormir le soir change de branche. » La première bouffée de ce cubain lui permit  de se détendre quelque peu. « Ne te donne pas la peine de rater demain... » Il raccrocha et soupira d'exaspération. Deux mains fines et blanches se glissèrent dans la chemise entre-ouverte de Maxwell. Il sursauta légèrement, n'ayant pas entendu son épouse arriver derrière lui. « Je t'ai fait peur chéri ? » La voix douce et suave de Rosamund se glissa dans son oreille droite. Un sourire des plus satisfait se dessina sur ses lèvres et Max commença à caresser délicatement du bout des doigts les bras de sa femme. « Je dois avouer avoir été surpris. Mais j'aime être surpris de la sorte... » Maxwell pris la main droite de Rosa dans la sienne et l'embrassa avec amour. Se levant, il la pris dans ses bras avec délicatesse, après avoir posé son Habano dans son cendrier et embrassa Madame Starrick avec fouge et passion.

Un souffle chaud, une odeur de rose enivrante et une voix féminine... Le package complet pour faire craquer Maxwell Starrick. « A quoi penses-tu Max ? A demain ? » L'énième soupir de la journée s'échappa des lèvres encore humides de Max. « Je n'aime pas parler de ces choses-là avec toi tu le sais très bien. » « Peut-être, mais je t'ai choisi dans ton ensemble et même si cela peut paraître complètement fou, je te suis dans ta démarche. » Elle le regarda avec fierté et caressa son torse, encore surmonté de soubresauts dû à sa respiration précipitée. « Tu es le bourreau des temps modernes, le tranchant et les yeux de la justice... » « Quel portrait élogieux... » Maxwell rigola et embrassa son épouse dans le cou, avant de s'étaler de tout son long à ses côtés. Rosamund quant à elle, tendit un long bras vers sa table de nuit et en sorti un paquet de cigarette, orné d'un verre sorti d'une pomme. « Depuis quand tu te remet à fumer toi ? » « On ne dit jamais non à une Red Apple... Surtout après du sport en chambre. »

...

« Ma famille ne paye pas une fortune pour que je reste sur le carreau je vous préviens... » Maxwell avait cette étrange sensation d'entendre au loin une voix essayant de l'interpeller. « C'est mon boulot. Je ferais ce qui est possible pour vous défendre. Mais soyons honnêtes... Avec un tel dossier et de tels antécédents il faut être suicidaire pour vouloir vous défendre. » Une certaine froideur et menace se fit entendre dans sa voix. « Vous jouez à quoi là ? Ce sont des menaces ? Vous croyez que c'est un petit avocat qui pète dans la soie qui va me faire peur ? » Monsieur Starrick sourit légèrement et se leva calmement. Reprenant son attaché-case, il se dirigea vers la sortie. « Bon courage alors... » « Qu'est-ce que vous foutez bordel ? » « Apparemment vous n'avez pas besoin de mes services. A quoi bon perdre ma journée en votre compagnie ? » « C'est bon... Susceptible avec ça le bougre. » « On va se calmer sur les familiarités Monsieur Johnson. Premièrement, je ne vois pas pourquoi je devrais vous sortir dans la merde dans laquelle vous vous êtes fourré. » « Peut-être parce que c'est ton boulot du con... » Max se serait fait un plaisir de s'énerver s'il ne savait pas que dans tout juste un quart d'heure, cet individu aller faire le grand saut avec la faucheuse. Il reprit sur un ton froid et posé. « Deuxièmement le vouvoiement était la meilleure des idées et de trois, ne pensez même plus à m'appeler du con. Est-ce clair ? » Max se souvenait de la toute première fois qu'il avait pris la décision de liquider ces pauvres âmes égarées. Les mains tremblantes, il avait eu extrêmement de mal à garder son sang froid et surtout à contenir cette excitation. « Vous savez Monsieur Johnson, depuis maintenant une petite quinzaine d'années je me suis lancé dans une chasse. Une chasse à l'injustice et aux criminels... Et je suis plutôt un putain de bon détective sans vouloir me vanter. Je ne suis pas un chasseur dans l'âme. Mais cette chasse la je dois avouer qu'elle me fait trépigner à chaque fois que l'ouverture pointe le bout de son nez. » « Qu'est-ce que vous racontez comme conneries encore ? » « Oh ce ne sont seulement que les mots d'un homme qui commence à se faire vieux... » Maxwell Starrick quitta de nouveau sa chaise pour rejoindre les policiers postés dans le couloir. Avant de quitter son client pour toujours, il lui donna un dernier conseil des plus banals. « Bon... Nous faisons comme prévu. Vous ne parlez pas durant l'audience, tant que le juge ne vous n'en a pas donné le droit. Est-ce clair ? » « Sale Boche... » « Je ne suis pas allemand Monsieur Johnson. Votre insulte ne m’atteins pas. » Fermant la porte sans un regard pour cet être condamné, Maxwell Starrick s'adressa aux deux hommes postés devant la porte. « Messieurs... ! » Il leur serra la main à chacun et leur offrit un sourire des plus avisés. « Vous savez ce que vous avez à faire de lui. Il se doit d'être à l'extérieur dans 15 minutes. Sans quoi... » « Vous inquiétez pas Monsieur Starrick. On sera au rendez-vous et à l'heure. » Maxwell donna une tape dans le dos d'un des deux policiers et sorti à l'extérieur. Il leva la tête vers le ciel et pris une grande bouffée d'air frais. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres et il attendit que les deux flics véreux sortent avec cet homme qu'il avait condamné à mort. Quelques journalistes bien trop curieux au goût de Max étaient présents, attendant de voir apparaître ce monstre d'horreur et d’inhumanité. Nous n'étions plus qu'à cinq minutes du verdict final, lorsque Maxwell vit arriver son client menotté. Des flashs et des questions en tout genre jaillirent de la foule. Les journalistes étaient venus pour un spectacle et Monsieur Johnson leur offrit ce spectacle. Il cria haut et fort à l'erreur judiciaire et supplia qu'on l'écoute. Monsieur Starrick, à seulement deux pas du meurtrier présumé, sentit un liquide chaud et plutôt épais lui fouetter le visage. Des cris d'horreur vinrent lui chatouiller les oreilles et il put commencer à faire son show. Il se précipita sur son client, commençant à réaliser des gestes de premier secours qu'il savait parfaitement inutile. La balle, logée dans la tête avait réalisé la tâche pour laquelle elle avait été conçue. « Appelez une ambulance vite... » Au plus profond de son être, Maxwell Starrick était en train d'exulter de plaisir, les quelques caméras et appareils photos braqués sur la scène.

Chapter 2 : Ode to joy... Or not!

La sonnette stridente du n°5 de la rue Biernerstraße retentit tel le gong de la fatalité. Seul et perdu, Max est allongé sur un lit qui lui semble devenu froid et inhospitalier. Trois jours durant cette voix froide et robotisée le hanta jusqu'à le faire hurler. Ces mots, s'entrechoquant avec tant de force que son esprit n'en comprenait plus le sens, entaillaient minute après minute sa joie et son envie de vivre. Huit ans et déjà privé de toute insouciance qui fait de l'enfant la douce nostalgie de l'adulte. Il ne sait comment mais le jeune Maxwell Starrick trouve la force de se lever. Chancelant et pas sûr de lui, il se dirige vers les escaliers et s'assoit sur une marche, dont le craquement sonore dévoile des années d'existence. Lorsque le patriarche ouvrit la porte, le vend glacial d'Innsbruck s’engouffrât dans la maison, fouettant et claquant le visage livide de Maxwell. « Monsieur Starrick ? » Un oui presque inaudible sorti des frêles lèvres du chef  de famille. « Veuillez nous suivre s'il vous plaît. Nous avons besoin de vous poser des questions au sujet de votre épouse. » Max se précipita au bas des marches, faisant face à trois hommes, le défigurant de bas en haut. « C'est mon fils. Je ne peux le laisser seul à la maison... » « Ce n'est pas un lieu pour lui. Vous devez certainement avoir de la famille pour le garder non ? » « Si bien sûr... Max chéri écoute-moi... » « Non, non et non... Je veux voir maman... » « Tu ne peux pas... Je ne veux pas ! » Vêtu pour seul vêtement d'un pyjama, Maxwell s'échappa de cet antre devenu sinistre, sans même penser à cette neige... Cette neige qui commença à lui brûler les pieds tant le froid autrichien était vigoureux en cette saison d'hiver déjà bien entamée. « Mais rattrapez-moi ce gamin bordel... Vous voulez un autre mort sur les bras ? »

Meurtre... Assassinat... Vengeance... Néant... Seul des mots flottaient ci et là dans l'esprit embrumé de Maxwell. De temps à autre lorsque la raison revenait à lui, il observait son père... Cet exemple, ce modèle de force et de respect avait perdu toute aura. Il n'était plus que l'ombre de lui-même. Ce colosse était tombé de son piédestal... Il gisait là, tel les décombres de Pompéi après l’apocalypse. « Papa ? » Le jeune Starrick fut surpris lui-même d'entendre sa propre voix. « Oui trésor ? » « Qu'allons-nous faire maintenant que maman n'est plus là ? » « Essayer de vivre avec ce lourd fardeau. » « C'est tout ? » « Que veux-tu faire de plus Maxwell ? » « Je ne sais pas... Venger son meurtre peut-être ? » Le patriarche leva vers son fils un regard lourd de sens. « Max tu as seulement huit ans. Comment peux-tu penser à cela ? » « Tu ne feras donc rien ? » « Maxwell... Ce n'est pas comme ça qu'on règle les choses. Justice va être rendue. Là est le principal... » Le glaive de la justice aveugle tombera... Tombera également les feuilles mortes automne après automne, donnant par la même occasion, une douce et amère rancœur à cet enfant longtemps incompris et seul. Cette obscure clarté fera naître un homme d’amertume et de colère, prêt à tout pour se faire justice lui-même.
Avalon-Jacy Wolf
It is madness for sheep to talk peace with a wolf. ∆
Avalon-Jacy Wolf
CARTOUCHES : 830


Bang bang.
TON JOB: gérante d'un casino et, accessoirement, blanchisseuse d'argent très sale.
TON AGE: vingt-neuf ans.
TES ENNEMIS, TES ALLIES:
30.01.16 18:53
Ok, alors juste, ce personnage promet d'être une putain de BOMBE :bed: En plus, j'ai déjà une petite idée de lien sympatoche pour toi. :stp:  promis promis, t'y penseras, toi avec ta belle gueule et ton sens inné de la "justice" !?

Bienvenue chez toi en tout cas. :cute: Si tu as la moindre question n'hésite pas, et bon courage pour ta fiche déjà bien avancée Max - “La justice, cette forme endimanchée de la vengeance.” 223230905
Naveen Pravesh
The badder they are, the bigger the reward.
Naveen Pravesh
CARTOUCHES : 342


Bang bang.
TON JOB:
TON AGE:
TES ENNEMIS, TES ALLIES:
30.01.16 18:54
HAN MON DIEU WALTZ.

Je t'épouse :bed: Bienvenue chez nous, tellement heureux de te voir iciiiii, hâte de tout voir, tout lire, tout découvrir ! :uhuh:
Invité
Invité
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30.01.16 19:37
Déjà merci beaucoup à vous deux :D

Ensuite comme dit en mp Avalon, c'est avec plaisir pour un lien :bed:

Ahah RDJ :string: :bed:

Et pour finir un grand merci à vous pour ce forum. Vous êtes vraiment tombés au bon moment pour moi. Au moment où mon amour pour Waltz et Tarantino était à son apogée et où je cherchais un forum extra-ordinaire où je pouvais enfin jouer Waltz :keur:
Vous avez vraiment fait du bon boulot. Félicitations :uhuh: :uhuh:
Invité
Invité
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30.01.16 19:41
Valery Quinn a écrit:HAN MON DIEU WALTZ.

Je t'épouse :bed: Bienvenue chez nous, tellement heureux de te voir iciiiii, hâte de tout voir, tout lire, tout découvrir ! :uhuh:

Que rajouter de plus ? Je joue ma feignante en citant mes collégues avec lesquels je ne peut que être d'accord. :ange:

Ce perso est une tuerie, et puis ça fait tellement du bien de voir Waltz joué donc que dire de plus ? Bienvenue sur le forum et bon courage pour la suite de ta fiche ! Max - “La justice, cette forme endimanchée de la vengeance.” 3859208376
Invité
Invité
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30.01.16 21:13
Non mais ces avatars quoi... Eva :dead: :kiss:
Merci beaucoup en tous les cas. Tellement contente de voir la tête de Christoph sur le header :urock:
Invité
Invité
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30.01.16 22:14
SUPERBE CHOIX. GOD. Max - “La justice, cette forme endimanchée de la vengeance.” 3210751047 sourcils
Bienvenue parmi nous. :brill:
Invité
Invité
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30.01.16 22:18
Cet acteur ! Quel choix magnifique ! Bienvenue sur le forum :D
Invité
Invité
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30.01.16 22:21
Excellent choix d'avatar !

Bienvenue à toi ! :hrt:
Invité
Invité
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31.01.16 8:23
Bon va falloir avoir de l'inspiration si je veux un lien avec toutes ces belles têtes :keur:
:sex: ... ah non pardon ce n'était pas celui-là :slurp:

Merci beaucoup en tous les cas :D
Avalon-Jacy Wolf
It is madness for sheep to talk peace with a wolf. ∆
Avalon-Jacy Wolf
CARTOUCHES : 830


Bang bang.
TON JOB: gérante d'un casino et, accessoirement, blanchisseuse d'argent très sale.
TON AGE: vingt-neuf ans.
TES ENNEMIS, TES ALLIES:
31.01.16 11:40
Peu importe l'inspiration, avec Waltz et ton écriture, toute façon, j'te laisserais pas le choix. :evil:
Invité
Invité
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31.01.16 15:43
Ça me plaît, ça me plaît :evil: :uhuh:

Bon allez plus que l'histoire a terminer maintenant... On y croit...
Invité
Invité
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31.01.16 16:19
Ton pseudo + ta plume + ton avatar. Max - “La justice, cette forme endimanchée de la vengeance.” 3210751047 Bienvenue sur le forum et hâte de lire la suite de ton histoire. Ton personnage ma l'air trop cool. koeur
Invité
Invité
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31.01.16 16:47
Ce pseudo. Et ce personnage a l'air d'envoyer du lourd, un avocat plus que dévoué à son job j'ai hâte de découvrir son histoire. En tout cas welcome !
Invité
Invité
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31.01.16 17:16
Merci beaucoup à vous deux :keur:

En tous les cas un grand merci à vous pour vos compliments parce que je dois dire que lorsque j'ai fais ma curieuse et que j'ai lu un peu vos fiches, j'ai cru prendre peur en voyant les pépites que vous avez écrites :pliz:
Avalon-Jacy Wolf
It is madness for sheep to talk peace with a wolf. ∆
Avalon-Jacy Wolf
CARTOUCHES : 830


Bang bang.
TON JOB: gérante d'un casino et, accessoirement, blanchisseuse d'argent très sale.
TON AGE: vingt-neuf ans.
TES ENNEMIS, TES ALLIES:
01.02.16 21:02
La femme de sa vie qui ressemble drôlement à sa mère, ça sent bon l'Oedipe pas résolu ça :perv: (psychologie de bas étage bonjour !).
Well, j'aime ce personnage. J'aime son sens aigu de la justice. J'adore, j'adhère, j'achète, et j'ai déjà une idée de lien avec mon petit dc. :siffle:
Sans en dire plus, enfin, je te valide très cher. Bienv'nue chez toi. koeur
maintenant que tu fais officiellement partie de notre grande maison ( moustachio moustachio approuve), j'te donne des petits indices pour savoir quoi faire maintenant, et ce que le grand terrain de jeu de notown blues met à ta disposition. :keur: déjà, je te conseille d'aller lire les annexes si ce n'est pas fait, ainsi que les les règles de mr le maire, ça t'aidera à t'imprégner de l'ambiance :face:. ensuite, si tu veux te faire plein d'amis (et de bons ennemis surtout Max - “La justice, cette forme endimanchée de la vengeance.” 3859208376 ), il faut aller poster une petite fiche de lien. et puis si vraiment t'es hyper pressé et que t'es un sacré joueur, il y a la loterie des rps, hyper pratique pour écrire vite et en excellente compagnie. :perv: plus classique, tu peux demander un rang, un lieu auquel on n'aurait pas pensé, un logement et puis créer ton petit scenario. voilà, t'as tous les éléments...

que ton voyage commence. :rip:
Invité
Invité
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01.02.16 21:20
Merci beaucoup... Mais quelle rapidité, quel staff :keur:
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