(ksenia) born to die

dans tes souvenirs, raconte-nous la première fois où tu as été confronté au « mal ». quelles étaient alors tes options et quel a été ton choix ? ✚ les douleurs au bas ventre, la peine pour faire sursauter les épaules, pour détruire le couple. l'enfant en son sein qu'elle ne peut porter, qu'elle ne peut donner et les échecs du couple qui ne cessent de s'accumuler. les tromperies de son mari pour la transformer en femme bafouée et la bague qu'elle a fini par abandonner. tes choix de vie t'ont-ils déjà apporté des ennuis ? ✚ les ennuis pour briser le couple. la femme brisée, la femme bafouée par les infidélités. elle aurait du s'arrêter sur un choix plus sur, un homme pour la garder au creux des bras, pour la supporter dans le peine, dans la vie qu'elle ne peut pas offrir, qu'elle ne peut pas donner.  quelle importance accordes-tu à l'humanité dans son ensemble ? comment te comportes-tu socialement ?  ✚ les masques qu'elle pose au visage, le souffrance qu'elle aime lui offrir. jouissance de le voir s'enfoncer dans les douleurs, dans la peine et les conneries. un autre à son bras, mais le coeur qui ne sait plus aimer, le coeur éclaté dont les éclats de verre ont fini par s'envoler pour ne jamais se réparer. le coeur qui n'aime plus. le coeur qu'elle n'offre plus. serais-tu plutôt la « tête » ou la « main » ? ✚ rien qu'elle ne fait sous le coup de l'impulsion, le moindre geste pensé avant de le poser. la souffrance qu'elle veut lui offrir, le goût de vengeance qu'elle laisse rouler à la langue, les sourires qu'elle sait manier et les mensonges qu'elle a su maîtriser. plus la femme du passé. qu'un fantôme désemparé. quelles sont tes pires craintes et tes plus grandes angoisses ? ✚ que le coeur s'ouvre à nouveau, que les souffrances s'oppose une fois de plus. les hommes qui trompent leur femme qu'elle ne supporte pas et la peur de souffrir encore une fois. dans ces adjectifs, le(s)quel(s) te définis(sent) le plus ? (indique les en gras) ✚  improvisation, impétuosité, rêverie, instabilité, adaptivité, sens pratique, intuitivité, négligence, gaspillage, passivité, habitude, introversion.

Les larmes qui roulent aux joues. Le regard qu’elle ne sait plus supporter, les billes sombres qui ne font que la dégouter. Les maux de cœur. Les éclats dispersés, les morceaux de palpitant égarés.
Au fond de la chaise, elle n’a plus la force de pardonner. Plus la force d’écouter. Les larmes d’Ivan qui ne savent plus calmer les rancunes qui s’imposent, la colère qui s’interpose.
Le visage de marbre, la porcelaine de la peau qui ne vacille pas alors que les excuses fusent, que les conneries se font entendre.
Des années de bonheur, mais des mois de souffrance, les mois de divergence. Elle ne compte plus. La mauvaise nouvelle pour les briser, la mauvaise nouvelle pour les séparer. Il n’est pas là pour la supporter, que sa propre souffrance à laquelle elle doit se confronter, que les plans d’avenir qui ne font que s’émietter. L’image de la famille parfaite disloquée, évaporée et le corps pour la trahir, pour la briser.

Un rire qui file entre les lèvres et les phalanges qui se perdent dans les cheveux, dans la crinière foncée. Le sourire qui glisse sur les lèvres, le sarcasme qui teinte le visage alors qu’elle s’approche de lui. Les doigts qui filent contre le torse. La femme naïve qu’elle n’a plus envie d’être, la femme trompée qu’elle ne supporte plus d’être nommée. Le regard des autres sur elle. Celle qui pardonne. Celle qui aime trop. « Je te pardonne Ivan.» Le mensonge qui se glisse dans la voix et les lèvres qui effleurent, le semblant de baiser qu’elle vient poser sur les jumelles.
Les phalanges qui s’attardent à retirer la bague qui dort contre le doigt. La main qu’elle prend et l’alliance qu’elle y pose. La voix au fond du cou, la voix au fond de l’oreille. « Je te déteste Ivan. Je ne veux plus jamais te revoir dans ma vie, tu ferais mieux de retourner près d’elle.» La pause. « Judith.» Le prénom qui écorche la gorge et les mans qui se posent au torse pour le repousser, pour le faire reculer. Son odeur lui crève le cœur, la promiscuité lui donne envie de crever.

Les pas qui s’impriment dans le sol et les escaliers qu’elle monte. La rage qui file sous les veines, la violence qui s’interpose et la haine qu’elle ne contrôle plus. Que l’orchestre de rage qui se fait sentir au fond de la poitrine. La chambre qu’elle rejoint et les vêtements de l’homme qu’il envoie valser dans le couloir, les photos qu’elle brise et les souvenirs qu’elle refuse de garder. « Je ne veux plus de toi ici.» La voix qui se brise, la voix qui s’impose. Les larmes aux joues qui finissent par glisser. Les vêtements qui s’envolent, leur vie qu’elle vient briser en éclat. Il s’approche. Elle recule. La danse qui s’impose. « VA-T-EN IVAN.» Les tromperies qu’elle n’accepte plus, les conneries qu’elle ne veut plus.
Leur vie qu'elle repousse d'un geste de la main. Leur vie dont elle ne veut plus.

Je le dis et redis, je suis toujours autant amoureuse de ta plume.   Tu as très bien cerné le personnage et j'ai hâte qu'on se dispute, qu'on casse de la vaisselle et qu'on se tue par notre amour.