Loreleï Neswalker, la femme assez folle pour se refuser à Grim

Dans tes souvenirs, raconte-nous la première fois où tu as été confronté au « Mal ». Quelles étaient alors tes options et quel a été ton choix ? ✚ La toute première fois se fut quand mon père est mort... La douleur qu'il a pu ressentir m'a transpercé le cœur, au point où je n'ai plus m'en remettre en peu de temps. Mon père a été assassiné, il a croisé le chemin d'un homme qui était vraiment mauvais et qui cachait ce trait de sa personnalité à mon père pour parvenir à ses fins. Mon père s'est finalement rendu compte de la supercherie, se rendant finalement compte que son soit disant ami n'était là que pour l'argent, la gloire et uniquement cela... L'homme n'a pas laissé filé mon père, il l'a froidement abattu d'un couteau dans l'estomac. Je n'aurai pas du arriver à ce moment là, j'aurai du arriver bien plus tard, mais j'étais rentré plus tôt à la maison et j'ai trouvé mon père agonisant devant moi, alors que l'homme se faisait la belle.
Me retrouvant seule avec mon père, j'ai pendant un moment, pas cesser de le regarder tout en pleurant, avant de me décider à me bouger pour aller chercher du secours, mais il était trop tard. J'étais tétanisé, je n'aurai pas su bouger plus tôt parce que je faisais face à mon père, ce même père qui me bordait le soir et qui était désormais là, à crier de douleur, à m'implorer, à me supplier de le pardonner pour son inconscience. Mon père était un honnête homme, peut être trop naïf et cela m'avait servie de leçon en même temps... je devais pas me laisser faire par la moindre personne. Tes choix de vie t'ont-ils déjà apporté des ennuis ? ✚ Dans les premières années de ma vie, j'ai toujours filé droit en mémoire à mon père. Je me suis instruite, j'ai appris tout ce dont il était nécessaire d'apprendre à cette époque. Jusqu'à mes quatorze-quinze ans, j'étais une personne irréprochable et je me suis ensuite mise à fréquenter les mauvaises personnes parce que je ne voulais plus de l'autorité étouffante de ma mère. J'ai commencé à trainer tard le soir, à fumer ce qui se présenter et à sortir avec le moindre homme qui me lâchait que j'étais ravissante... J'avais hérité de la naïveté de mon père, je ne m'en rendais pas compte à cette époque et moi qui m'étais dit à sa mort que je ne ferai pas avoir par la moindre personne.
Jouer à la méchante petite fille m'a valu d'être maintes fois réprimander à l'école, à la maison et par tous les adultes qui me côtoyaient à cette époque. J'ai eu également un problème avec les autorités parce que je cassais des vitres avec mes camarades, des gamineries en sommes, mais couteuse pour les habitants...Quelle importance accordes-tu à l'humanité dans son ensemble ? Comment te comportes-tu socialement ?  ✚ L'humanité? il y en a tellement peu, personne n'est parfait, moi la première, mais cela me sert au quotidien. Socialement, je suis une personne qui se donne à fond, qui n'hésite pas à dire ce qu'elle a en tête et même si cela peut être blessant. Je suis très (trop) franche, ça peut me jouer des tours parfois, mais je vis pleinement l'instant présent. Serais-tu plutôt la « tête » ou la « main » ? ✚ Je me sers de ma tête pour me sortir de situations fâcheuse ou me mettre dans ces situations à d'autres fins. Je sais pourtant usé de mes mains pour pallier aux situations qui ne nécessite pas seulement de bonnes paroles. Je ne me laisse pas faire, alors je ne suis pas de celle qui va rester paisiblement devant vous si vous m'offensez. Quelles sont tes pires craintes et tes plus grandes angoisses ? ✚ Mes pires craintes seraient de perdre mon mari, je l'aime terriblement et je ne saurais essuyer la perte de cet homme qui partage ma vie chaque jour de ma vie. J'ai quand même la crainte de ne pas faire ce qu'il faut pour qu'il me reste fidèle, je suis quelqu'un qui ne reste pas sur ses acquis et je lui prouve mes sentiments chaque jour.  Dans ces adjectifs, le(s)quel(s) te définis(sent) le plus ? (indique les en gras) ✚  Improvisation, impétuosité, rêverie, instabilité, adaptivité, sens pratique, intuitivité, négligence, gaspillage, passivité, habitude, introversion.

« Ma déesse intérieur, enveloppée d'un boa en plumes roses et en diamants, pavane sa camelote sur des talons de salope. »

Mes fins talons vissés à mes pieds, j'arpente l'établissement dans un silence de mort alors qu'autour de moi, tout n'est que coucherie, saloperies et débauches. Tout cela me fait sourire parce qu'elles offrent leurs corps quand moi je ne donne le mien qu'à celui qui m'a passé la bague au doigts. Je me contente de passer là et d'être là quand les filles en ont besoin, je suis uniquement la gérante de la bâtisse, me contentant de la sueur de ma moitié. Comme je l'aime cet homme, je pourrais me damner pour lui, je serais prête à tout pour qu'il me garde auprès de lui jusqu'à la fin des temps.
En apparence, je peux être froide, distante, manipulatrice, mais c'est le monde qui a voulu ça, c'est ce dernier qui m'a forgé de la sorte et je n'en démordrai pas... Jamais.

Je ne saurais vous dire comment j'ai atterri à ce poste, je crois que j'avais la gueule de l'emploi : Une femme forte, qui réfléchit, qui ne s'émoustillait pas devant ce patron au sourire dangereux. Au fond, je crois que c'est ça qui lui a plu, le fait que j'étais capable à première vue de lui tenir tête et je crois qu'en me voyant à l’œuvre, il n'est pas déçu de la marchandise.

Aux allures de salope, je me suis toujours servie de mes charmes pour parvenir à mes objectifs. Un visage d'ange pour celle qui pourrait commanditer votre assassinat, si cela l'arrange... Si Grim le voulait, je crois que je serais une partenaire de jeu redoutable, une négociatrice imparable dans un gant de velours. Cependant, je me suis uniquement là pour gérer l'établissement qu'il visite pour tester toutes les filles qui entrent dans cet endroit où le sexe est le seul langage commun à ses prostituées de bas étage.

Je ne me sens pas supérieur à elles, j'ai toujours été élevée de manière à ne pas me sentir mieux que les autres. L'égalité est un point d'honneur pour moi, je ne saurai faire autrement, même si on me menaçait d'une arme. Je ne pourrais traiter quelqu'un de tous les noms sous prétexte qui est inférieur à moi, pourquoi ne serait-il pas au même niveau que moi? L'habit ne fait pas le moine après tout, même si certains sont vraiment des sales races ! Munis de flingue et ne comprenant que le langage des balles alors que de mon coté, je n'entends que le langage des lits qui grincent et des cris faussement joyeux.

A coté de cela, je suis une jeune femme vraiment gentille, je ne suis pas de celle qui vous mordra à moins qu'il y ai une raison pour que ça soit le contraire. Je peux être une jeune femme têtue et si vous dites ou faites quelques chose qui ne me convient pas, je pourrais vous virer si c'était ma toute première idée. Je ne démords pas quand j'ai une idée en tête, je vais jusqu'au bout en usant de tous les atouts que j'aurai en main au moment présent.

Pour finir, le fait que Grim Cole me court après, je trouve ça vraiment drôle et j'en joue beaucoup avec lui. Je n'hésite pas à le faire espérer, le faire tourner en bourrique pour uniquement voir sa réaction, mais peut être que cela me jouera un tour un jour. A trop jouer avec le feu, on peut parfois se brûler.

Well well well ! La plus tumultueuse des blondes nous fais l'honneur de sa présence ! Voilà une affaire rondement menée belle gosse et malgré tout l'énergie que tu mets à nier ton attirance pour ma personne, tu presses de te retrouver dans mes draps Ne nie pas voyons, regarde à quelle vitesse tu nous a bouclé ta présentation  Bref ! Une fois de plus merci de te joindre à nous, je constate avec GRAND plaisir que tu as bien cerné la belle Lorelei et surtout que tu as bien adopté le rôle de sale chieuse mito-nymphomane (oui oui !) que j'espérais !
Ainsi je te valide demoiselle ! Bienvenue chez toi et... va dire à ton cher et tendre qu'il peut commencer à se planquer