† Viggo Vespucci. J'ai vécu ma vie comme j'ai pu, sans en connaître le but, cheminant comme un papillon de nuit attiré par la lumière de la lune. [...] Je ne suis qu'un messager, et le message que je porte dépasse l'entendement. | ton âge : En trente-six ans il n'a jamais quitté sa ville natale et ne peut se vanter d'avoir foulé la terre de ses ancêtres italiens et scandinaves. ton groupe : La Mafia. ton surnom : Ses proches le surnomment le bâtard en raison de son sang-double qui coule dans ses veines. Cette appellation n'a rien d'injurieux, au contraire. ton job : Rien ne vaut le piston et une mère italienne. Lorsque la mamma demande à un vieil ami de veiller sur son fiston et de le prendre sous son aile, ce dernier accepte le service en baisant fraternellement le front de la dame. Ce bon vieux Luigi place le fils Vespucci au cœur d'une famille aux convictions qui sont aujourd'hui les siennes. Il lui doit beaucoup, son rôle au sein de la mafia mais aussi un job reconnu par la loi. Un bon boulot, de quoi ne pas le pourrir complètement. Aux yeux des citoyens honnêtes et aveugles, Viggo n'est rien d'autre qu'un chauffeur de taxi. feat : Josh Hartnett. statut : Célibataire. the player.ton pseudo : Spf. ton âge : À l'approche de la ménopause (27). inventé, pv, scenario ? : Inventé. ton avis sur le forum ? : Un bijou. |
tes tics, tes manies, tes envies : I • Son prénom s'apparente à l'Europe du nord, rappelant d'où vient son père, un homme bien mais un homme qui s'est rencardé un peu trop tôt avec le barbu faute de vouloir toujours plus. N'ayant pas connu son géniteur et par choix du second parent, il porte le nom de jeune fille de sa mère, une mamma qui a donné naissance à quatre enfants et qui en a enterré deux. Elle aspire le respect et la dignité qu'aucune autre femme ne peut avoir de la part de Viggo. II • Il habite à Deadeye dans un appartement pourri, qui croule sous les petites culottes oubliées par ses conquêtes, par ces prostituées qu'il ramène dans son taxi après le boulot. III • Il a une certaine addiction aux anti-douleurs. IV • Lorsqu'il ne dort pas, il fume deux fois plus que sa moyenne journalière, de quoi l'amener à vider deux paquets par nuit. D'ailleurs il consomme exclusivement des Lucky Strike. V • Tout les dimanches, il accompagne la mamma à l'église. La semaine, il ne manque pas de prier pour elle en serrant la croix qu'il porte autour de son cou. VI • Il a une sainte horreur des chats. VII • Comme tout homme qui se respecte, il feuillette de temps en temps un magazine porno dans son bain ou sans gêne au comptoir d'un bar. VIII • Il ne possède pas un gros palmarès criminel. Il frappe uniquement, calmant ses coups avant d'avoir un cadavre sur les bras. IX • Le sang italien qui coule dans ses veines se ressent lorsqu'il prend la parole, ses mains animent chacune de ses phrases. X • Il a un vocabulaire très fleuri et très riche aussi. XI • Il a une grande-sœur, à peine plus vieille que lui. Elle doit se marier avec un américain que Viggo a récemment recadré en mec fidèle. XII • Pour estimer le chantier de sa belle gueule, il a le nez cassé et une fausse dent. XIII • Il possède une arme à feu, un pistolet qu'il surnomme Bianca, en hommage à une ex qui s'est suicidée avec cette arme. XIV • Dernier petit détail, il parle italien. Enseignement de la mamma.
Dans tes souvenirs, raconte-nous la première fois où tu as été confronté au « Mal ». Quelles étaient alors tes options et quel a été ton choix ? ✚ Lorsqu'il a besoin de savoir quelque chose, il s'arrange toujours pour trouver quelqu'un qui en sait plus que lui et à qui il peut tirer les vers du nez. L'insistance se fait ressentir dès que l'homme tombe au sol, que sa respiration diminue, se proroge, l'oxygène manque. L'ambulance tarde, la mort se pointe doucement. L'épouse rentre tard, trop tard pour une femme fidèle, l'hôpital l'invite au chevet de son mari. Elle lui promet de veiller sur lui, de pousser cette chaise roulante, si jamais ses jambes restent ankylosées. La promesse, elle l'endure encore aujourd'hui. Tes choix de vie t'ont-ils déjà apporté des ennuis ? ✚ Des ennuis ? Il en a tout autour du ventre. De la facture impayée au client de taxi mécontent, il accumule les tracasseries inutiles. Quelle importance accordes-tu à l'humanité dans son ensemble ? Comment te comportes-tu socialement ? ✚ Il aime la compagnie, les discussions animées autour d'un plat de spaghettis. Les grands débats, les pour ou contre. Continuellement galant ou presque, il tient la porte aux dames, aide le troisième âge à traverser la rue, donne un dollar au mendiant en bas. Serais-tu plutôt la « tête » ou la « main » ? ✚ Il sert de moyen de persuasion, le genre de mec qui menace, saccage ou cogne pour obtenir ce qu'il désire. Lui, il ne paraphe pas un contrat avec de la cervelle. Il discute une proposition et il frappe si besoin est. Quelles sont tes pires craintes et tes plus grandes angoisses ? ✚ Les perdre, elles, la mamma, Evelyn. La solitude. L'isolement, la prison. Dans ces adjectifs, le(s)quel(s) te définis(sent) le plus ? ✚ Improvisation, impétuosité, rêverie, instabilité, adaptivité, sens pratique, intuitivité, négligence, gaspillage, passivité, habitude, introversion.
be quick... or be dead.
- Bienvenue à Deadeye. Pas mal le dépaysement mais vaut-il vraiment la peine de ramener cinq paires de valseuses à ma porte ? Demanda-t-il en voyant la fine ribambelle qui se tenait devant sa porte. Il inclina la tête, remarquant une présence féminine. - Navré Claudia j'ai erroné mon compte. Remanions donc la chose à quatre paires. Est-ce que tout le monde est d'accord ? Pas qu'il y ait des services une pièce dans le lot. Il laissa entrer tout ce joli monde dans son appartement. Une bande d'européens du sud de l'Italie montra l'art de la galanterie, en invitant Claudia à rentrer la première dans cette espèce de squat que Viggo considérait comme habitable. L'eau y était rarement chaude et les murs aussi épais que du papier à cigarette, de quoi entendre chaque coït du voisinai. Le bâtard ne rêvait pas mieux comme situation, il ne visait pas tellement haut, l'ambition lui manquait. Il se contentait ce qu'il avait. Rien ne le motivait plus que son rôle au sein de la mafia. Il ne se voyait pas franchir un nouveau cap, même après plus d'une quinzaine d'années dans la même routine. - Ta sœur a dit oui à Conrad et ton portable est coupé j'te signale. Précisa la seule fille. Viggo regarda par la fenêtre histoire d'apercevoir la voiture de ses acolytes. Il se tourna ensuite vers eux alors que le dernier à rentrer fermait la porte derrière lui. - Exact et c'est pour cette raison que vous avez traversé tout San Dolores en troupeau de cinq dans une trois portes ? Vous pensiez me chanter la nouvelle en canon peut-être ? Il les zieuta tous, un sourcil arqué et un sourire en coin. Franchement la quantité était impressionnante. Le trentenaire n'imaginait pas son réveil en litanie. L'horloge fébrilement placardée sur le mur donnait quatre heures de l'après-midi. Les aiguilles nonchalantes continuaient inlassablement cette course folle dans un bruit de tic-tac qui creusait le silence. Viggo soupira et se posa lourdement sur le canapé ornait de quelques vêtements féminins. - Bon, il est où le problème ? Une tête blonde se pointa dans la pièce en petite tenue. Loin d'être pudique cette fille de joie attrapa ses habits, les enfilant l'un après l'autre et recouvrant ainsi la moindre partie de sa chair que le rital avait soigneusement sculpté dans la matinée. Meryl donnait à Viggo la chaleur d'une femme aimante sans la lourdeur de la jalousie. Le problème, elle ne tapinait pas gratuitement, même pas pour la belle gueule de son meilleur client. L'avantage ? La blondinette pouvait gracieusement le faire jouir tout en le renseignant sur l'activité de ses adversaires. Au lit, elle obtenait ce qu'elle voulait d'un homme. Viggo restait l'exception. Elle ne lui soutirait aucune information et travaillait plus ou moins pour lui. Il lui donnait la tendresse qu'elle avait besoin pour tenir le coup dans ce monde de mafieux. Mais il n'assurait pas sa protection, pas question de se mouiller pour une catin. Elle risquait gros. Elle risquait tout simplement son joli petit cul d'américaine pour un bâtard. Claudia indiqua subtilement la chambre à Meryl ne voulant pas discuter devant elle. La belle de nuit s'exécuta en roulant des mécaniques, de quoi faire tourner le regard de la majorité masculine. La brune tendit une photo à l'italien. En arrière plan, l'enseigne d'un bar et au second plan, le beau-frère de Viggo avec une demoiselle à son bras. Il s'exclama. - L'enculé ! Il prétend vouloir la main de ma sœur et il fricote au bistrot du coin. Claudia s'empara du papier glacé. - Nous pouvons le saluer de ta part. Le rital se pencha vers la table basse pour en attraper son paquet de cigarettes. - C'est un peu trop personnel pour cette fois. Il redressa la tête. - Tu vas faire quoi ? L'interrogé tira une clope hors du paquet. - Fumer une clope pour commencer. Puis l'alluma. Il ne put s'intoxiquer plus longtemps les poumons que Claudia lui subtilisa sa sèche du bout des doigts, pour la tasser dans le cendrier archi plein et puant la nicotine. - Pour commencer, tu vas virer cette perdrix de ton appartement, lui donner cinquante billets pour qu'elle soit contente, prendre une bonne douche parce que tu schlingues le parfum bon marché de ta poule et ensuite tu vas gentiment rendre une petite visite à ton beau-frère avant qu'il ne mène une double vie. Viggo se redressa sur ses pattes, attrapa le cendrier pour le déverser par la fenêtre qu'il laissa ouverte. - C'est soixante billets. Tu crois que je fais dans la fin de série ? Il regarda Claudia, souriant. Il l'aimait bien cette italienne au sang-chaud, un peu trop tôt pour lui gâcher chacun de ses rancards. - Reprenez l'attelage et Claudia, est-ce que tu peux passer ce soir chez mamma avec Evelyn ? L'interpellée hocha la tête et s'éclipsa avec ses quatre paires de roubignoles. Viggo avait à faire durant l'après-midi, pas question de chômer ou de tirer encore un coup avec Meryl.