† noeh louis eylerr calme olympien et malin plaisir | ton âge : vingt quatre automnes ton surnom : pas de surnom, estimez-vous heureux si vous connaissez déjà son prénom ton job : il vit de vols et sales affaires qu'un type au-dessus de lui ne peut faire car trop sensible feat : mikkel jensen statut : sa seule attache ; la montre à son poignet the player.ton pseudo : crystalised ton âge : seize ans inventé, pv, scenario ? : inventé ton avis sur le forum ? : c'est cool de l’esthétique au contexte |
tes tics, tes manies, tes envies : noeh est encré jusqu'au plus profond de son être. impulsif, cynique, têtu, peu importe l'idée qui lui traversera l'esprit à la manière d'une balle de plomb il ne l'oubliera pas et la réalisera dans la minute. les dessins sur sa peau sont comme ceux d'un enfant. s'ils cachent des muscles, ces traits cachent aussi une tendresse insoupçonnée. ✚ noeh est un prédateur aussi féroce que solitaire. ses dents sont aiguisés, son sourire est canin lorsqu'on tente de lui donner un ordre. noeh ne régit à aucunes règles. rien, personne, ne l'obligera à quoi que ce soit, à moins d'avoir recours à un semblant de manipulation, noeh est naïf, influençable. mais gare aux représailles, aux rafales et aux bourrasques si le loup ouvre les yeux sur votre jeu✚ noeh n'a pas l'habitude d'être enfermé. il vient de la rue et s'y perdra sûrement. son taudis ne le garde pas longtemps dans son lit, préférant celui des autres quand la seule lumière de la nuit ne suffit pas à le garder éveillé. noeh ne voyage pas. prendre l'avion voudrait dire ne pas fumer pendant quelques heures. prendre l'avion est alors inenvisageable.✚ en effet noeh sent le tabac peu importe l'heure, le temps, l'endroit. parfois mêlé aux alcools forts une fois la nuit tombée ou une dure journée mais rarement l'herbe. la drogue est monnaie courante dans sa vie pourtant elle ne reste qu'à usage festif dans l'organisme de noeh. ✚
dans tes souvenirs, raconte-nous la première fois où tu as été confronté au « mal ». quelles étaient alors tes options et quel a été ton choix ? ✚ il a toujours été question de pulsions rouges sangs dans la tête de noeh. déjà gamin, il devait avoir le goût du fer dans la bouche. à croire qu'il a toujours su comment craquer les os, casser les dents et trancher les veines. la première, c'est à peine s'il en a souvenir. il a grandi dans un quartier à risque, sans tensions. là où chaque nuit, les lames brillent au clair de lune alors le mal, il le connait bien. il lui fait du pied sous les tables, le mal lui sourit et le nargue. alors la première danse, ça devait être une bagarre dans la cour de récré, un nez cassé, un bras cassé, peu importe. tes choix de vie t'ont-ils déjà apporté des ennuis ? ✚ il est vrai qu'à bord de son bateau, noeh ne respecte aucune morale. il est le capitaine de son navire, c'est indéniable. si la violence est partout autour de lui, à travers lui et au-dessus, il n'a pourtant jamais eu aucun soucis avec la façon dont il navigue. où alors ça n'a pas duré, car non, noeh n'a pas de pitié. quelle importance accordes-tu à l'humanité dans son ensemble ? comment te comportes-tu socialement ? ✚ voilà ce que noeh répondrait : "l'humain n'est autre qu'un animal. chez les animaux, régit une loi, celle qui dit que le plus fort survivra. l'homme étant au haut de la pyramide, une autre règle entre en vigueur : celui qui tuera le premier survivra." serais-tu plutôt la « tête » ou la « main » ? ✚ ses mains aimeraient n'obéir qu'à une seule personne mais malheureusement sa tête blonde est trop facilement manipulable. elle est blonde comme celle d'un enfant, bouclé par la naïveté. quelles sont tes pires craintes et tes plus grandes angoisses ? ✚ dans son cauchemar le plus sombre il est ligoté, rien ni personne pour le sauver. il doit faire face à une mort longue et douloureuse comme il a l'habitude de faire subir à ceux sur qui son petit tonnerre décidera de se défouler. il est dans le noir et le sang coule. quel comble quand on est avide de cris et de souffrance, quand on ligote sois-même parce qu'on est assoiffé, obsédé par affliger de la douleur, au plus profond de la nuit. dans ces adjectifs, le(s)quel(s) te définis(sent) le plus ? (indique les en gras) ✚ improvisation, impétuosité, rêverie, instabilité, adaptivité, sens pratique, intuitivité, négligence, gaspillage, passivité, habitude, introversion.
le jour se lève et j'ai mes rêves qui se caressent
le cuir de sa veste est encore froid, ses cheveux frisés encore mouillés que ses mains dessinent déjà des lignes de feu sur sa danseuse à la peau douce. ce n'est pas la première fois qu'elle glisse ses ongles manucurés sous le tee-shirt froissé du jeune homme, aussi jeune qu'il ne devrait pas être là, qu'il ne devrait avoir autant de tatouages et autant de muscles. il est jeune mais pourtant ce soir, les alcools forts glissent dans ses veines à une allure folle. il semblerait que son coeur batte plus vite. ce soir, il est prêt. il en marre de ce club. il en marre de glisser quelques billets sales contre la peau presque aussi claire que la vodka de celle qui garde ses sens éveillés pour des regards un peu plus intense. ce soir, il ne repartira pas seul.
tout est artificiel. la musique courbant mollement le corps des femmes, semblant les hypnotiser et les animer. les néons aussi sont artificiels. leur lumière est trop vive. les couleurs ne sont pas naturelles et font briller les yeux d'envie, font brûler les peaux de vie.
seule la chair d'ania est réelle. elle électrise noeh et agit comme un aimant sur ses lèvres, encore bleues d'un coup de poing américain de la veille. les regards qu'elle lance à noeh aussi sont réels. ils crient à l'aide ou le supplie de la rejoindre. un dernier de ces regards suffit à ce qu'elle le suive, presque aussi nue qu'eve, elle monte sur sa bécane rouillée chromée bruillante et lente et entoure sa taille de ses bras fins. elle frissonne et le sert plus fort à mesure que la pluie donne en intensité. la tension est palpable de la même manière que le pou de noeh entame une danse endiablée, rythmée par l'acool.
un véritable feu habite désormais noeh. les secondes semblent être des millénaires qu'il ne peut s'empêcher de gaspiller. face à son lit, il n'hésite pas une demi-seconde avant d'agripper celle qui a hanté son esprit des nuits durant, et la jeter sur le lit qui répond d'un grincement auquel elle-même répond d'un rire provocateur, que noeh s'empresse d'étouffer de ses lèvres chaudes. il l'empêche de le toucher, bloquant les faibles poignets de la blonde sur le lit, une véritable animosité de dégage de lui et bientôt les lèvres roses d'ania seront légèrement entaillée, par les dents d'un homme assoiffée. bientôt il mord son cou comme un véritable animal en quête de chair. elle griffe son dos si fort que le contact de l'air sur son dos picotte. ce déchaînement de violence reflète bien le chaos de la nuit que les sirènes rappellent parfois.
noeh n'a plus qu'un souhait. que la chaleur de ce corps, la vivacité de cette langue, la douceur de sa peau, que tout ce la ne soit plus qu'aussi froid qu'une lame. il est en elle et on ne pourrait dire pourquoi elle crit, laquelle de ses douleurs est la plus vive. leur chair s'épousent, les langues s'enmêlent mais un des corps se fait de moins en moins vif. jusqu'à s'éteindre. jusqu'à bout de souffle.
l'apotéose de cette violence conforte noeh dans l'idée que ce dernier souffle ne fut autre qu'un orgasme, un soulagement de quitter cette pièce de théâtre qu'est le monde.
ce fut le premier acte d'une longue pièce.