RUFUS ✚ quiconque est loup agisse en loup.

Dans tes souvenirs, raconte-nous la première fois où tu as été confronté au « Mal ». Quelles étaient alors tes options et quel a été ton choix ? ✚ Rufus n'a pas perdu de temps pour tomber dans la découverte du monde criminel. Dès l'adolescence, il a cédé avec une facilité déconcertante aux occupations de voyous, côtoyant les mauvaises personnes et les mauvais endroits. Il découvrait à travers le tableau que lui peignait son frère et apprenait grâce à sa mauvaise influence. Rapidement, il s'est rendu compte que le risque était un jeu délicieux. Rufus aurait pu simplement refuser ou s'enfuir, mais il a décidé d'endosser le rôle et de travailler son texte. Toutes ces aventures étaient décidément bonnes pour lui.  Tes choix de vie t'ont-ils déjà apporté des ennuis ? ✚ Essentiellement d'ordre moral, puisque Rufus a eu l'insupportable chance de ne jamais avoir été découvert ou soupçonné. Il ne s'agit même pas de ses penchants criminels, mais plutôt de sa tendance à toujours jouer avec tout et tout le monde. Nombre de fois, la situation lui a échappé et a brisé la vie de quelqu'un. Black n'est pas malveillant ; il n'est pas non plus un homme mauvais. La souffrance d'autrui ne le fait généralement pas jubiler, tant que cela ne fait pas partie de son malsain terrain de jeu. Mais globalement, il faut avouer que Rufus a l'âme vierge des trépas que certains de ses affreux collègues ont dû vivre. Quelle importance accordes-tu à l'humanité dans son ensemble ? Comment te comportes-tu socialement ?  ✚ L'humanité fait son chemin et Rufus se plaît parfois à la contempler. Il aime la diversité des Hommes, les nouvelles rencontres et l'exotisme des relations. Tout Homme peut s'avérer être une proie délicieuse. C'est pour cela que Monsieur Black s'affiche comme il n'est pas : un gentilhomme aux allures parfaites et aux courbes innocentes. Mais n'oublions pas que le mot qui le qualifie le plus aisément reste sociopathe. Serais-tu plutôt la « tête » ou la « main » ? ✚ Il est passé de l'un à l'autre, au fur et à mesure qu'il gagnait de l'expérience. On peut dire que Rufus a gravi les échelons avec... honnêteté. Aujourd'hui, il est à la fois la tête et la main puisqu'il est son propre interprète, mais ne s'abaisse que rarement a travailler pour un autre. Quelles sont tes pires craintes et tes plus grandes angoisses ? ✚ Être découvert, bien évidemment. Le fait que Rufus ne laisse jamais rien au hasard, contrôle avec obsession chacune de ses démarches trahit sa peur d'un ultime échec. Dans un registre plus poétique, il craint également de se faire une nouvelle fois briser le cœur ; paradoxe qui l'amène toujours dans les bras des mauvaises personnes et qui referme inlassablement une boucle infernale. Une autre peur le terrorise également : perdre son frère, l'être auquel il est sans doute le plus attaché au monde. Et dernièrement, le baromètre d’inquiétude a atteint des sommets... Dans ces adjectifs, le(s)quel(s) te définis(sent) le plus ? (indique les en gras) ✚  Improvisation, impétuosité, rêverie, instabilité, adaptivité, sens pratique, intuitivité, négligence, gaspillage, passivité, habitude, introversion.

Rufus est né dans une famille modeste, grandissant auprès de son ainé Killian dans la banlieue de Londres. Son enfance et son adolescence banales, organisées consciencieusement par deux parents aimants, a pourtant été secouée par de violentes révoltes. Rufus était rarement le fruit des décadences, mais il était la plupart du temps influencé par son frère, puis par ses mauvaises influences.

Killian était un mauvais garçon. Il était naturellement dépourvu de sensibilité et se sentait dans le besoin de stimuler ses émotions pour se sentir vivant. La désobéissance qui le menait au danger était l'arme parfaite pour égayer sa vie ; il se réjouissait de l'instabilité et son insouciance, à toute épreuve, lui a appris à être malin. Killian a toujours été insupportablement intelligent, mais il n'était qu'un pâle brouillon par rapport à son cadet.

Rufus était la version "fraîche" des frères Black. Sa perfection résidait en sa qualité de manipulateur ; dès l'adolescence, il a su faire passer ses défauts pour des qualités, variant sa personnalité de personne en personne. Il évitait les conflits, se sortait toujours des situations délicates et trouvait, en plus de cela, le moyen d'en tirer profit. Il était une jolie petite vermine. Il était fin, à l'extrême de son frère, plutôt rustre et violent. Rufus était sensible : il savait comprendre les gens, se montrer empathique, trouver les faiblesses et les utiliser à ses fins. Pour sa défense, il n'était pas malveillant. Il a simplement toujours eu cette obsession pour le jeu dont il n'a jamais réussi à se sevrer. Il n'a jamais été capable de refuser l'appel de la compétition, à tourner le dos à une maline provocation. Il ressentait constamment le besoin d'entraîner son esprit, de repousser ses limites en se confrontant aux esprits intelligents des autres.

Rufus a donc toujours été le préféré des frères Black. Soigné, victime car influencé par son frère, désireux de réussir dans la vie et de retrouver le bon chemin. Au final, il était peut-être le plus dangereux des deux. Dans la lumière tout en restant dans l'ombre.

Ses penchants pour la voyouterie lui ont appris à connaître le milieu. Il a observé, pris des notes et tiré ses propres conclusions. Le milieu lui plaisait, certaines choses lui semblaient intéressantes... Car comme son frère, il avait cet irréductible goût pour le risque.

Killian a entamé des études supérieures et Rufus n'a pas tardé à rejoindre les grandes écoles de Londres. Il plaisait, indéniablement. Il savait se vendre comme il fallait. Le monde des lettres, il l'a choisi comme un prince lance son dévolu sur une servante : ça. Il n'avait ni passion pour les langues, ni frénétique obsession pour les livres, mais il aimait ce qui mêlait sensibilité et esprit. Finalement, il s'est trouvé une place parfaite dans le milieu du journalisme. Son habileté à jouer avec lui-même et les autres n'a pas tardé à le récompenser dans son domaine.

Mais la vie lui semblait fade. Rufus, derrière son masque, était un homme timide et solitaire. Il ne s'imposait jamais avec son véritable visage et les quelques fois où il a osé défier cette règle, il a été broyé par la cruauté humaine. Dès lors, il a choisi d'écouter son égoïsme et de vivre pour lui.

C'est Killian qui l'a de nouveau ramené au vice. L'ainé, lui, n'avait pas perdu de temps pour vivre comme il l'entendait. La dépravation, le crime et la luxure lui étaient familière et il ne manqua pas d'initier son jeune frère aux rituels de ses semblables. C'est comme ça que les choses ont commencées. Les cent coups. Les frères Black. C'est comme ça que la vie de Rufus a commencé à prendre forme.

Il a passé cinq ans à collaborer avec Killian. Essentiellement des trafics et des cambriolages. Mais petit à petit, son besoin de solitude et son perfectionnisme ont pris le dessus. Rufus voulait travailler seul. D'ailleurs, il ne voulait pas "travailler" ; il avait compris que le vol était en réalité une passion. Une magnifique obsession qu'il se devait d'entretenir avec tendresse.

Il se servait de sa couverture de journaliste. Ses traques étaient méditées à l'avance, méticuleusement préparées, s'étendant souvent sur des années entières. Son programme se résumait en plusieurs étapes : tout d'abord, trouver une proie intéressante. Se renseigner. L'approcher, la connaître et, dans l'idéal, pouvoir la rencontrer chez elle. Laisser passer du temps, profiter d'un voyage peut-être ? Et frapper, lorsque toutes les informations suffisantes sont récoltées. Il travaille généralement seul, avec une équipe lorsque les conditions ne lui permettent pas de frapper indépendamment.

Rufus vole essentiellement des gens riches. Comme par bienséance. Il pille au besoin mais surtout au plaisir, agrémentant généralement ses terrains de chasse d'une sympathique mise en scène, le plus souvent cynique. Tout ces biens sont intelligemment transférés et dispersés sur des comptes en banque.

Mais il y a un autre détail, plus insupportable encore. Ce détail qui rend cet anonyme à la fois si ingénieux et si dangereux.

Il n'a jamais été découvert.

Il n'a jamais été soupçonné.

Pour l'instant...

déjà, j'dois commencer par le commencement : bienvenue et surtout, JACKMAAAAAAAAAN. Ok , ce mec est l'un des hommes de ma vie, je l'aime, je l'idolatre, je le trouve canon, et j'utiliserais bien ses griffes pour faire des trucs pas très catholiques. . Nan sérieux, excellent choix d'avatar, j'adhère, tu me réserves un lien dis ?
Un cambrioleur, nom de zeus, on en avait pas et voilà qui est génial ! Par contre, la louve, c'est moi, alors si tu veux ce surnom également, on va être obligés de se marier tu vois ? En plus c'est un joueur, tout comme Avalon, vraiment, il nous faut un lien ! en attendant (et c'est d'ailleurs dans cette perspective que) je te valide avec grand plaisir monsieur sexy. Très jolie histoire et très jolie fiche, vite faite bien faite. et puis impatiente de voir ce Killian en scénario, sans doute ?
a très vite dans tes liens !