† Ann-Cora
Nobley-Svensson. You keep throwing punches but you won't win this fight. You're just fucking yourself when you don't read the signs. I'm going to the kitchen, coming back with a knife. Cause I've had enough this time. This is your final warning.  | ton âge : dix-sept ans, vers ses dix-huit. Son anniversaire est le 18 juin, il ne faut pas l'oublier, si vous étes sage, vous serez peut-étre invité. ton surnom : Cora, Blondie, Princesse. Tout dépend de qui, et de où. ton job : Lycéenne, bénévole au zoo environ trois jours par semaines. Mais elle se concentre plus sur ses études, elle ne pataugera pas toute sa vie dans le crottin de zèbre. Cependant, pour le moment, la bonne image l'exige. feat : Chloë Moretz. statut : Célibataire depuis peu, elle pense le rester encore un temps, elle aime voir les singes se battre pour elle, c'est amusant. the player.ton pseudo : Verveine. ton âge : 16 ans. inventé, pv, scenario ? : Inventé. ton avis sur le forum ? : C'est de la bombe, bébé. |
tes tics, tes manies, tes envies :
Comme sa maman, elle ne boit que tu thé, pas de café. Elle passe d'ailleurs en prendre un tous les matins au starbucks de la ville. ✚ Tout ce qui concerne les mathématique l'horripile... sauf peut-être le prof. ✚ Elle touche constamment ses cheveux, vraiment constamment. ✚ Sa petite sœur Maddie est morte dans un accident de voiture il y a peu prés un an. Elle ne s'en remet pas, mais ne le montre pas, pour ne pas paraître "faible" aux yeux des autres. D'ailleurs, n'osez même pas lui parler d'elle si vous voulez rester en vie. ✚ Ses parents sont divorcés. Sa relation avec sa mère est compliquée depuis la mort de sa soeur et son pére est constamment en voyage d'affaire. ✚ Elle aime énormément les animaux, d'ailleurs c'est pour ça qu'elle est bénévole au zoo, et parce-que l'uniforme lui va bien. ✚ Comme celui des Cheerleaders, dont elle est la capitaine. ✚ Top Model USA est son émission TV favorite. Elle jubile rien qu'en voyant ces pouffiasses toutes plus maigres les unes que les autres, se battant pour un titre stupide.✚ Elle porte tous les jours le même rouge à lèvres. ✚ Possède un avis sur tout, et ne supporte pas qu'on la contredise. ✚ Ne fume pas, boit un peu, et n'est plus vierge depuis quelques garçons déjà. ✚ Remercie constamment ses origines pour sa blondeur angélique. Elle connait ses avantages et aime en jouer. ✚ Part courir tous les matins, suivant toujours le même chemin dans le même ensemble de jogging rose pâle. ✚ Surveille son poids comme s'il s'agissait du saint graal. ✚ A ses cibles, précises, qu'elle aime martyriser à répétition. C'est sa façon de de se défouler. ✚ Sa voiture est une mercury comet de 1963 rouge. ✚ La reine du bal du printemps ? Ne cherchez pas longtemps, c'est toujours elle ! ✚ Recréer une "Carrie" avec une des filles de son lycée est un fantasme pour elle. ✚ Elle porte constamment un collier représentant un coeur anatomique pas plus grand qu'un ongle, en or ; et un bracelet en argent avec un pendentif en forme de tortue qui appartenait à sa petite sœur. ✚ Elle fait souvent un cauchemar où elle se réveille dans une baignoire pleine de sang, avec un serpent qui ondule sur son corps avant de l'étrangler. ✚ Rêve secrètement de venger sa soeur en réservant le même sort à celui ou celle qui à causé sa mort. Sa mére n'a pas voulu lui dire le nom du conducteur de la voiture, mais elle finira bien par le trouver...
dans tes souvenirs, raconte-nous la première fois où tu as été confronté au « mal ». quelles étaient alors tes options et quel a été ton choix ? ✚Le premier mal au quel j'ai été confronté à dû être la tentation, la jalousie, l'envie. Je ne devais pas étre trés vieille, mais je ne saurais dire quel age exactement. Ce sont, je me souviens cependant, c'est qu'il y avait cette petite fille et qu'elle avait le plus beau diadème de princesse de tous ce que j'avais vu durant ma courte existence. Argenté, qui n'avait pas l'air d'un faux et emplit de rubis. Il avait tout pour être parfait sur moi. Mais il était à elle, et je ne pouvais pas le lui voler, au risque que tout le monde me traite de voleuse et de menteuse. J'ai donc attendu, jusqu'à apprendre quelque chose d'intéressant sur elle pour la faire chanter. Je suis devenue son amie. J'ai appris un après-midi, par sa maman discutant avec la mienne, qu'elle faisait encore parfois pipi au lit. J'ai profité de cette information... Je me souviens lui avoir dit : "Oh ma pauvre, tu ne sais pas ce que j'ai appris ?". Je lui ai chuchoté son terrible secret au creux de l'oreille avant d'ajouter : "Je pense avec un petit quelque chose gage de notre amitié, je pourrais t'aider à ce qu'il ne soit pas révèle...". Et qui a fini par avoir son diadème au final ? tes choix de vie t'ont-ils déjà apporté des ennuis ? ✚ Jamais ô grand jamais. Je me débrouille toujours pour ou ne pas me faire prendre, ou que les individus dont je me sers soient consentants. Il faut savoir tourner les règles en sa faveur pour arriver à ses fins, quand même. C'est comme une règle de base. Et puis, toute personne intelligente le fait. quelle importance accordes-tu à l'humanité dans son ensemble ? comment te comportes-tu socialement ? ✚ Je suis très sociale, tout le monde m'aime et je fais mine d'aimer tout le monde. Il y a bien quelques personnes que je ne dois pas duper, mais ce n'est pas la majorité. En ce qui concerne l'humanité dans son ensemble... Je crois bien que nous sommes la pire espèce vivant sur cette planète. serais-tu plutôt la « tête » ou la « main » ? ✚ La tête. quelles sont tes pires craintes et tes plus grandes angoisses ? ✚Ma pire angoisse serait de perdre tout ce que je suis, tout ce statut, cette reconnaissance et ce pouvoir acquis depuis l'école secondaire. C'est également ma pire crainte, mais elle rivalise avec celle de perdre encore un membre de ma famille. dans ces adjectifs, le(s)quel(s) te définis(sent) le plus ? (indique les en gras) ✚ improvisation, impétuosité, rêverie, instabilité, adaptivité, sens pratique, intuitivité, négligence, gaspillage, passivité, habitude, introversion.
be quick... or be dead.
« Cora est belle. C'est la plus belle du Lycée même. Cora est blonde, ni trop grande ni trop petite. Fine mais avec des formes. D'un teint blanc à en faire palir blanche-neige. Cora est comme une poupée... mais on ne joue pas avec Cora ; c'est elle qui joue avec nous. »
Linda Mariam, ancienne meilleure amie de Cora depuis l'école élémentaire, voulant retourner dans ses bonnes grâces.
« Quand elle s'avance dans le couloir du lycée, ses talons hauts résonnants sur le carrelage aussi froid que son coeur, on s'écarte. On la regarde, car on le doit. Une telle beauté mérite d’être regardée, non ? Et puis, elle le saurait ; c'est Cora Nobley, elle sait tout sur tout le monde. Cette fille à des yeux partout. »
Ryan Lewis, admirateur de Cora, derrière elle en cours de science.
- Parlez-moi un peu de vous, Cora, me dit la psy.
Sa voix est douce et compatissante. Je sens qu'elle a pitié de moi et de ma situation. Elle est assisse dans un fauteuil face au sofa sur lequel elle m'a installé. Elle a un dossier dans les mains. Il doit certainement contenir tout ce que ma mère lui a dit à mon propos au téléphone.
- Je m'appelle Ann-Cora Nobley-Svensson, mes parents sont divorcés, j'ai bientôt 18 ans, et je suis au lycée. Je vais très bien, je n'ai aucun problème particulier dans ma vie, même si parfois, je me demande quand même pourquoi il y a des gens qui rêvent d’être à ma place. La génétique à été généreuse avec moi, je l'avoue, mais je ne suis pas la seule. Et puis, je suis intelligente, mais peut-être pas autant que certaines… À cause de mon sens pointu de la mode ? Ou de ma franchise ? Ou peut-être que je suis vraiment le modèle à suivre ? Aucune idée. Je fais du bénévolat au Zoo, environ 3 fois par semaine. Je voudrais aller à Yale faire des études d'histoire de l'art ou de langues. D'ailleurs, je trouve que psy est un métier vraiment stupide. Vous restez là toute la journée à écouter des pauvres cons qui ont loupé leur vie et qui vous la raconte dans un espoir de peut-être aller mieux après ça, et vous, vous leur pompez tout leur friqué. Déjà que, s'ils sont malheureux, c'est qu'ils ne doivent pas en avoir beaucoup ! Vous ferriez mieux de leur laisser leur argent et de les envoyer en vacances aux Bahamas… Personne ne peut déprimer là-bas.
- Je vois que tu es sur la défensive, bien.
Bien ? Elle prend des notes et ne dit rien.
- Parlez-moi de Maddie, me dit-elle.
Pauvre conne. Je la fusille du regard. Salope. Elle le voit très bien, mais n'en fait rien. D'un geste de la main, elle me fait comprendre qu'elle s'attend à ce que je parle. Tu peux attendre encore longtemps alors. Je me relève, pleine de rage. Personne n'aborde le sujet de Maddie devant moi, et je n'aborde le sujet de Maddie devant personne. C'est une loi qui s'applique jusqu'au tréfonds de l'univers et pour toujours. Elle se lève aussi et essaie de m’arrêter, me disant que nous avons une séance à finir.
- Personne n'a à me parler de Maddie, et même pas vous.
- Votre réaction montre bien au contraire que vous avez besoin d'en parler, Cora !
- Allez crever.
Sur son visage, s'affiche une expression choquée. Je récupère mon sac à main et mon manteau, et sors sans un mot en claquant la porte.
« Elle sait beaucoup de chose sur nous, mais tout à son propos n'est que rumeurs. On dit que son pére est riche car il est tout le temps à l'étranger… pareil pour se mére car elle est jamais là quand Cora organise quelque chose. On le sait tous, car on vas tous aux fêtes de Cora. Se sont les meilleurs, celles où il y a les plus de tout : le plus d'alcools, de baises et d'amusement. Personne ne s’ennuie aux fête de Cora. Si seulement il y en avait plus des comme elle ! »
Annalynne Quedy, co-capitaine des Cheerleaders, avec Cora.
« Le meilleur coup de l'état ! »
Killian Tanner, ex-petit-ami de Cora.
« Bonne élève, les résultats de Ann-Cora sont satisfaisants dans l'ensemble, mais il faudrait penser à approfondir en mathématique. »
Mr. Andrew, professeur principal léche-cul pervers.
Mais qu'ils sont cons. Bande de trous du cul, qu'est-ce que j'ai fait dans cette vie ou dans une autre pour mériter d’être entourée de pareils idiots ? Je me fraye un passage entre les élèves aussi pressés que moi d'aller en cours. Un peu plus et je vais renverser mon Latte ! Certains me regardent d'autres sont sur leurs téléphones, rien de bien palpitant, le quotidien en somme. Mais pousse toi le gros, tu vois pas que tu me bloque l’accès à mon casier avec tout ton gras de porc. C'est ça voilà, bouge-toi. Et un sourire pour toi ! Qu'on vienne pas de dire que je suis méchante après ça. Meghan arrive à mon niveau. Il y a quelque chose qui cloche chez elle mais je n'arrive pas encore à dire quoi. Elle est peut-étre allée faire des UVS… pourtant elle me demande toujours avant de prendre une décision habituellement. Je lui fait la bise, ouvre mon casier et ouvre mon sac :
- Ah, Meghan !
- Oh, ca va Cora ?
Mais qu'est-ce qu'elle a fait à ses cheveux ? Je lui avait dit qu'une permanente ça ferrait plus caniche que shakira sur elle. Merde, je peux pas trainer avec elle comme ça. Bon, on va se rabattre sur Emily pour aujourd'hui. Elle a toujours pas compris qu'elle me servait de bouche-trou donc sa risque de le faire.
- Oui, comme toujours, et toi ?
Cool, tu vas bien, j'suis super contente pour toi ! Mais non, j'm'en branle. Qu'est ce que tu peux étre conne des fois à penser que ta petite vie m’intéresse. Pas « des fois », à vrais dire, t'es tout simplement conne de pas avoir compris que je me servais de toi comme faire-valoir. Quoi que tant mieux parce que sinon tu partirais en courant. Ou pas. Bref, mes livres. Sciences, Maths… putain les maths. Bon, Meghan, je suis à la bourre, tu m'excuseras de couper court à notre conversation :
- Oh ma chérie, j'suis en retard, on se dit à ce midi ?
Crève pour manger avec moi, caniche. Je file, retourne dans la marée humaine d’élèves se précipitant eux aussi dans leurs salles de classe. Salle 203. Mr. Roberts. Ah mais oui c'est vrai, l'autre salope de Mrs. Hammer est tombée enceinte. Encore un vieux qui pue de la gueule, ça va maintenant faire trois avec Mr. Stan et Mr. Rowell. Je ne cherche pas longtemps avant de trouver ma place. Second rang, troisième en partant de la droite ; parfaite pour avoir l'air de l’élève attentive tout en ne suivant rien du tout. Magnifique vue sur la fenêtre depuis laquelle on voit s’entraîner l'équipe de Cross. Parfait, je vous-dis-je. Comme l'homme qui vient d'entrer dans la classe. Cet homme à un visage intrigant. Il nous regarde tous, comme nous jaugeant. Je reste quelques secondes fixées sur les traits de son visage, durs, mais pas froids ; sur le rectangle ferme de sa mâchoire et sur la lueur que dégage ces yeux, comme s'il y avait plus qu'un homme en lui. Je ne l'ai jamais vu ici auparavant... Merde, sa vibre. Je réponds au sms avant que le cours commence. « Maman : Passe une bonne journée, je t'ai mis un peu d'argent dans ton lunch pour te prendre du lait, il n'y en avait plus au frigo. » Comme c'est gentil ! Non sérieusement, faut qu'elle arrête. J'aurais vu l'argent et le lait manquant. C'est depuis Maddie tout ça. Depuis la mort de Maddie, elle croit qu'elle doit aussi me protéger. Enfin, je comprends, personne n'a pu la protéger elle, de la violence de la perte de son enfant. « Merci. » Je relève les yeux. L'homme est au tableau, il écrit son nom. « Mr. Roberts ». Je relis trois fois le nom. Mr. Roberts.
- Bonjour à tous, je suis Mr. Roberts, votre professeur de mathématique cette année.
Et merde.
« Cette enfant à le diable au corps. Je ne connais pas pire peste qu'elle. Elle fait la mignonne avec sont visage angélique, mais c'est qu'elle cache bien son jeu. C'est le loup dans la bergerie. Vous sauriez comment elle à traité ma fille… comme une moins que rien ! A cause d'elle, elle a voulu maigrir jusqu’à en devenir anorexique ! Anorexique vous m'entendez ! »
Mére de Anna Stanley, fille du même lycée qui voulait tellement ressembler à Cora qu'elle a pris des laxatifs avec son repas pendant un mois.
« Cora Nobley-Svensson à craché sur mon pull tellement elle le trouvait laid. Je ne l'ai pas lavé pendant trois jours jusqu’à ce que ma mére le fasse. »
Carl Hamilton, un point attardé, dans le club d'échec.
Je dévale Willow Lane à vélo. Mes roues crissent sur le béton. Le ciel est d'un bleu comme on en avait pas vu depuis longtemps. Il y a quelques nuages qui s'éloignent au nord. Le soleil me chauffe le dos et à chaque respiration, mes narines s'emplissent un peu plus de l’humide odeur fleurie de ce printemps. L'odeur du linge propre étendu dans les jardins, du gazon fraîchement coupé, de l'air encore froid et de l’arroseur automatique. Dans mes oreilles se joue la chanson : Sirens du groupe Pearl Jam ; mes écouteurs tressautent quand je passe sur un caillou. Au croisement avec Scott Street, je tourne à droite et pédale jusqu’à l'entrée de la forêt. Un panneau dont la peinture métallique commence à s'écailler indique : zone à risque depuis arrêt municipale de 1991, zone de chasse, zone sauvage, non entretenue. Je pose mon vélo contre la dite pancarte et passe sous la barrière censée retenir les curieux.
Il me suffit de faire quelques pas pour voir l'atmosphère radicalement changée. Cette fois, c'est l'odeur du pétrichor qui emplit mes narines, et les chants des oiseaux qui joue à dans oreilles. Je prends le temps d'une grande inspiration, et essuie mon nez qui coule, sur ma manche. Les hauts arbres cachent le ciel bleu, mais laissent de temps à autre passer des rayons de soleil qui viennent, en raies de lumière, donner un côté mystique à la dite forêt. Dans cet univers de teintes vertes et brunes, je me sens plus que bien, différente de d'habitude. Presque comme celle d'avant. Sous mes pas se brisent des branches et les feuilles se mêlent un peu plus à la boue. Je me concentre sur les bruits de la nature, et marche jusqu'au ruisseau qui, si on le suit sur la rive droite, remonte jusqu'au lac donnant sur la ville voisine. Je m’accroupis au bord, plonge mes mains dans l'eau froide, cristalline et me concentre. Rien.
Le pendentif en forme de tortue de Maddie ondule avec le courant. Je me concentre un peu plus, m'aidant de l'endroit pour y arriver. J'essaie de fermer les yeux, mais cela ne m'aide pas plus. J'essaie me souvenir, de sentir à quel point elle aimait cet endroit. Je me concentre tellement que ma respiration se bloque quelques secondes. Je sers les poings. Je ressasse tous les souvenirs que j'ai d'elle en ce lieu, repasse tous les détailles qui pourraient m'aider. Je concentre mon regard sur les petits poissons gris qui remontent le courant. Elle aimait tant jouer à les attraper avec sa petite épuisette. Le soleil chauffe contre ma nuque et le vent frais soulève ma chemise. Rien.
Je sers d'avantage les poings ; un mince filet rouge s'en échappe et se déverse dans l'eau de la rivière. J'ouvre les mains et remarque que mes ongles, on percés ma peau par endroits. Je lave alors mes paumes dans l'eau. Les poissons fuient. Je commence à m’énerver. Ce que je fait ne sert à rien. Je ne me souviens plus. Je mords ma lèvre inférieure et laisse des larmes silencieuses gâcher mon maquillage. Je ne sais plus à quoi ressemblait son visage. J’essaie de me retenir au possible, mais je finis par me laisser aller, aussi bruyante que possible. Je ne sais plus à quoi ressemblait sa voix. J'ai du mal à reprendre mon souffle entre deux gémissements. Je ne me souviens plus d'elle. Je me mets à crier. Non, je hurle. Quelques oiseaux s'envolent en m'entendant. Des sons bestiaux sortent de ma bouche ; puis des insultes. J’essaie de me retenir au possible, mais je finis par me laisser aller, aussi bruyante que possible. Elle, se serait souvenue de moi ! Bordel de merde. Je me relève. Je ne peux m’empêcher de toucher son bracelet. Du sang se dépose dessus. Maddie n'est plus qu'un souvenir flou dans ma mémoire.
Est-ce que ma mère se souvient de son visage, elle ? Est-ce que pour elle aussi, il apparaît toutes les nuits, mais s'efface au réveil pour ne redevenir qu'une vague aussi floue que celles de la rivière ? Et le conducteur de la voiture, il s'en souvient ? Est-ce qu'elle le hante, lui aussi ?
« C'est la fille la plus superficielle du monde, pourquoi vous venez me poser des questions sur elle, hein ? Vous étes aussi pathétiques qu'elle.»
Anna Rabber, une fille très jalouse.
« C'est une fille très forte. Ses parents ont divorcé il n'y a pas très longtemps, et elle a perdu sa petite sœur il y a environ un an… oh la pauvre enfant, elle ne le méritait pas, ça non ! »
Mme. Stinger, un peu trop compatissante et un peu trop vieille aussi.
« C'est une brave fille, elle a le coeur sur la main et elle fait du bon boulot avec les animaux. Je n'ai pas de mal à dire qu'elle. Bon, faut que j'y retourne... »
Le supérieur de Cora au Zoo.
La vie à ses raisons que la raison n'a pas.
Accueil
En plus, une jeunette comme ça sur le forum, ça fait du bieeen. 
J'ai tout aussi hate de vous rejoindre ! 
Cet avatar, ce kit, ce gif de présentation, ce pseudo... que demandez de plus ? 
J'aime tellement cette fille et avec ce début de fiche, ton personnage m'a l'air très prometteur. Bienvenue sur le forum. 
), il faut aller poster une petite fiche de lien. et puis si vraiment t'es hyper pressé et que t'es un sacré joueur, il y a la loterie des rps, hyper pratique pour écrire vite et en excellente compagnie. 
plus classique, tu peux demander un rang, un lieu auquel on n'aurait pas pensé, un logement et puis créer ton petit scenario. voilà, t'as tous les éléments...
