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Caleb • There is scarcely any passion without struggle.
- InvitéInvité
30.01.16 19:13
† Caleb Joshua Bishop There was a full moon in the starless sky. I thought how rarely I had noticed such things. Some deep failure of the soul perhaps. An inherited emptiness. A nothingness passed from generation to generation. A flaw in the psyche, discovered only by those who suffer by it | ton âge : Il est né le 19 septembre 1962, ce qui lui donnait 53 ans à ce jour. Loin d’être complexé par son âge, il l’assume bien, plaisantant sur le sujet plus qu’autre chose, se considérant lui-même comme « un vieille homme» ton groupe : Je vous laisse décider! ton surnom : Rare sont ceux qui osent lui donner un pseudonyme. Après tout, Caleb est un prénom suffisamment court sans avoir besoin de le raccourcir davantage. Néanmoins, certain se risque à le surnommer « Cal’» ce qui, honnêtement, le fait haussé un sourcil, légèrement sceptique. ton job : Agent pour le FBI, rien de bien séduisant, un salaire de crève faim pour un travail d'acharné, surtout que l'homme est reconnu pour être plus qu'obsédé par les affaires qui lui tombe sous la main. feat : David Duchovny statut : Il est marié depuis plusieurs années maintenant, à une femme douce et enjouée qui a su le charmer par la perfection de ses manières. Aujourd’hui, elle l’irrite pour cette même perfection, faisant de ce mariage un éternel combat pour le garder intacte. Malheureusement, Caleb commence doucement à être épuisé de ce combat. ton âge : Bientôt un quart de siècle inventé, pv, scenario ? : Inventé ton avis sur le forum ? : |
tes tics, tes manies, tes envies : C’est un fan d’aviation et il a une panoplie de livres sur le sujet. ✚ Il a eu un problème de jeu il y a quelques années et depuis, se tient loin des partie de poker et des casino ✚ Bien qu’il ne fume pas, n’arrivant pas à supporter l’odeur de la cigarette, il raffole des cigares cubains ✚ Il est gaucher et, pendant longtemps, il a utilisé se fait à son avantage pour laisser la paperasse à son coéquipier, ce qui est plus une plaisanterie qu’une réelle excuse ✚ En rentrant dans la police, la première chose qu’il a fait fut de fouiller le dossier de son père pour essayer de venger sa mère. Ça n’a malheureusement jamais abouti à quelque chose ✚ Caleb est marié, mais il n’aime plus sa femme depuis longtemps, il est avec elle par principe, parce qu’il ne supporte pas l’idée de lui faire mal ✚ Il n’aime pas le chocolat ou les sucreries en général, il préfère de loin le sel. ✚ Il déteste les potages ✚ Depuis sa tendre enfance, il adore l’espace et tout ce qui s’y rapporte, c’est un peu une fixation, il est d’ailleurs persuadé qu’il y a de la vie quelque part. ✚ Il ne boit pas. Il ne supporte pas l’odeur de l’alcool, sans doute parce que son père était un alcoolique et le battait chaque fois qu’il était trop ivre ✚ Du à la maltraitance qu’il subit enfant, il a apprit très jeune à se battre et à se défendre, bien qu’il n’a jamais osé le faire face à son père ✚ Il possède des cicatrices circulaires sur ses avant-bras, résidu de brûlures de cigarette ✚ Il voulait des enfants, mais sa femme ne voulait pas, n’ayant aucun instinct maternel, son seul défaut, visiblement. ✚ Il a un chien, nommé Spoutnik qu’il considère comme son bébé ✚ Malgré les années qui se sont passé, il est toujours amoureux de son amour de jeunesse ✚ Plaisantin, on a parfois du mal à savoir s’il est sérieux ou non ✚ Il est parfois un peu paranoïaque, surtout lorsqu’il travail sur une affaire qui lui tient à cœur ✚ Il aime le sport, particulièrement le Baseball et en dehors du travail, il n’est pas rare de le voir avec une casquette de son équipe favorite ✚ Il est accro à la caféine, il ne peut passer une bonne journée sans sa dose ✚ Sa femme essaie constamment de lui faire manger de la nourriture saine et sans goût, pour son bien, mais il déteste ça
dans tes souvenirs, raconte-nous la première fois où tu as été confronté au « mal ». quelles étaient alors tes options et quel a été ton choix ? ✚ Des choix, il n’en a pas eu. Le mal a toujours fait partie de sa vie, gamin élevé dans la violence et dans le sang, il n’a pas eu d’autre choix que de faire sa place dans ce monde, pour sa propre survit. Les coups qu’il devait encaisser sans broncher, des coups qui ferait de lui un homme, disait le paternel, alors que la mère hurlait. Pour détourner l’attention sur elle, lui semblait-il. Jusqu’à ce qu’elle disparaisse, le laissant seule avec le démon qu’il appelait « papa» tes choix de vie t'ont-ils déjà apporté des ennuis ? ✚ Ayant grandit dans l’excès, dans l’alcool et dans la violence, Caleb a toujours été un peu vulnérable, ne connaissant que le côté obscure de la force. Pour une raison ou pour une autre, c’est vers le jeu qu’il s’est tourné, passant plus de nuit que nécessaire dans les casinos, ruinant les économies, s’endettant plus que de nécessaire. Et au final, il fut simplement chanceux que sa femme le tire de là pour le tirer de ce mauvais pas. quelle importance accordes-tu à l'humanité dans son ensemble ? comment te comportes-tu socialement ? ✚ Beaucoup d’importance et pas du tout à la fois. Caleb n’apprécie pas les foules, il n’aime pas être le centre de l’attention, mais il considère que la vie de tous et chacun est importante, d’une façon ou d’une autre. Il comprend que la vie est fait d'agresseurs et de victimes, que c'est là le but premier de la civilisation. serais-tu plutôt la « tête » ou la « main » ? ✚ La main. Caleb n’est pas nécessairement violent, mais dans son travail, ça arrive. Il a déjà tué, il n’a pas peur de tirer sur un criminel s’il n’a pas le choix. Il fait ce qu’il a à faire et n’aime pas particulièrement y penser une fois arrivé à la maison. quelles sont tes pires craintes et tes plus grandes angoisses ? ✚ iDevenir comme son père, d’une façon ou d’une autre. Devenir un homme violent qui passerait ses pulsions sur sa femme lorsqu’il rentrerait d’une dure journée de travail. Chaque fois qu’il note des ressemblances entre le comportement de son paternel et le sien, son cœur s’arrête, une boule de haine se loge dans sa poitrine. dans ces adjectifs, le(s)quel(s) te définis(sent) le plus ? (indique les en gras) ✚ improvisation, impétuosité, rêverie, instabilité, adaptivité, sens pratique, intuitivité, négligence, gaspillage, passivité, habitude, introversion.
be quick... or be dead.
Le calme plat. Le calme avant la tempête. Celui-là même qui semble si rassurant avant que tout n’éclate, avant le monde s’enflamme et que l’humanité revête un visage démoniaque. Il sait que bientôt, le calme éclatera pour laisser place à la violence et à la douleur qu’il connaît si bien. Bientôt, l’homme fracasserait la porte d’entrée, ferait crisser le parquet usé sous ses lourdes et botte et voudrait qu’on le fasse roi. Bientôt, mais pas maintenant. Maintenant, il se contente d’observer sa mère préparer le repas du soir, l’air embaume d’un doux parfum de romarin et de tomates. Il l’observe, attentif, posant des questions lorsqu’il en a une, faisant parfois rire la femme à la tignasse blonde. Elle est belle, avec ses rides au coin des yeux et ses sourires doux. Il sait que sa vie n’est pas facile, il sait qu’elle reste pour lui, parce qu’il est impossible qu’elle puisse l’emmener avec lui si jamais elle franchit le seuil de la porte. Il sait que son père ne le permettrait pas. Il est le coq de sa basse-cour, il est le monstre sous son lit. Il est tout et rien à la fois. Caleb sait qu’il devrait l’aimer, comme un fils aime son père, mais ce n’est pas le cas. Il a peur de lui. Très peur. Il n’a que six ans et déjà, il connaît les règles. Ne prononce pas mot devant lui, ne le contredit pas, ne laisse pas tes jouets à vu, va dans ta chambre si jamais maman et papa se disputent. N’en parle à personne. Les bleus sur son épiderme sont le résultat de sa maladresse, non de la main paternelle qui prend son élan pour le frapper un peu plus fort chaque fois. Le gamin ignore quand tout cela a commencé. Avant sa naissance, peut-être. Alors pourquoi maman n’avait pas fui quand elle le pouvait encore? Il n’ose pas poser cette question-là. Il n’en a pas le temps de toute façon. La porte d’entrée s’ouvre et clac, les bruits de pas s’approchent et la silhouette disgracieuse apparaît dans la cuisine. « Encore des pâtes?» Grogne-t-il d’un ton de reproche, sans salutation, sans un geste affectueux pour sa femme et son fils. La matriarche le fixe, ne sachant quoi répondre, comment agir, immobile, la cuillère de bois dans la main. « Caleb, va dans ta chambre, mon chéri.» Si elle s’adresse à lui, elle ne le regarde pas pour autant. L’enfant n’a pas le temps de descendre de son siège qu’il est arrêté par un geste sec de la main. « Caleb va rester où il est. Tu ne vas pas le protéger toute sa vie, si? Tu vas en faire une chochotte.» Le silence reprend ses droits, plus lourd, et suffoquant que jamais. Le petit garçon serre les poings contre son jeans, serrant le tissu jusqu’à avoir mal aux doigts. L’homme s’approche de sa femme, prédateur encerclant sa proie, ses doigts épais se serrant autour de sa frêle gorge. « Réponds-moi quand je te parle, salope.» Comment peut-elle répondre alors qu’elle peut à peine respirer? C’est ce que se demande Caleb, mais il ne dit rien. Quoi dire de toute façon? Il ne ferait qu’envenimer les choses. Il ose à peine respirer, priant le ciel pour que son père relâche la pression sur le larynx de sa femme. Mais lorsqu’il la relâche, c’est pour attraper la poêle reposant sur le feu. La suite, ce n’est qu’une succession de mouvement flou pour l’enfant. Le fer heurtant la tête de sa mère, encore et encore, la sauce tomate se mêlant au sang sur le parquet et les murs, les cris de douleur, de détresse puis plus rien, sinon ses pleurs à lui et la respiration saccadée de son père. « Va dans ta chambre, Caleb.» Les larmes cascadant sur ses joues, le garçon obéit.
La porte claque dans son dos, l’air frais du printemps remplace les vapeurs d’alcool alors qu’il s’éloigne de cet enfant dans lequel il vit depuis sa naissance. À l’école, il est le gamin blagueur, celui qui est incapable de rester silencieux, qui se fait remarquer autant par son charisme que par ses prouesses en sport. Il est également le gamin souvent absent, celui qui a souvent des bleus. Bagarreur, c’est ce que ses enseignants murmurent dans son dos. Ce n’est pas le cas, pas vraiment. Caleb ne lève pas la main, il essuie les coups. Encore et encore. Il existe une loi universelle chez les enfants abusés, ils cherchent sans arrêt l’affection du parent agresseur. Pourquoi? L’adolescent ne pourrait l’expliquer. Il sait seulement que c’est le cas, il essaie, encore et encore, se disant qu’éventuellement, s’il emmenait son père à éprouver autre chose que de la haine pour lui, il arrêterait de le frapper. Chimère. Il le sait, ça n’arrivera jamais. Parfois, dans ses moments d’ivresse, son père clamait avoir aimé sa femme de toute son âme. Ça ne l’a pas empêché de la tuer froidement pour une idiotie. Il chasse ses idées sombres alors qu’elle s’approche de lui, ses cheveux roux dansants sur ses épaules frêles. Freyja a toujours eu cet effet sur lui, un effet apaisant, réchauffant son cœur coincé depuis longtemps sous la glace. Un sourire étire ses lèvres alors qu’il arrive à sa hauteur, un sourire à la fois heureux et triste, puisqu’il n’arrive pas à chasser complètement les démons qui le hantent depuis si longtemps. Il ne lui a jamais dit, il n’en parle pas, pourtant, il est certain qu’elle sait, qu’elle se doute de la situation dans laquelle il vit depuis si longtemps. Combien de fois s’est-elle inquiétée pour une plaie sur son épiderme, pour une lèvre abîmée par un coup? Aujourd’hui, elle est encore plus belle que la vieille, comme si le temps lui est bénéfique, comme si chaque jour, il remarque une nouvelle tache de rousseur sur sa peau qui la rend plus désirable. Il tend la main vers lui, lui offrant une fine boîte enveloppée de papier brillant. « Joyeux anniversaire, princesse» lance-t-il d’un ton joyeux, se penchant vers elle pour déposer un baisé à la commissure de ses lèvres charnues. «Tu n’aurais pas dû» Les joues de la rouquine ont pris une douce couleur rosée. Caleb rigole doucement, haussant les épaules. « Oui parce que tu m'aurais pardonné d'avoir oublié ton anniversaire! » Elle secoue la tête et il sent son cœur chaviré, mais il ne dit rien, se contentant de l’observer ouvrir son présent avec des gestes précis et délicats. La lumière dans ses yeux lorsque ses doigts frôlent le bijou est l’imagine qui restera à jamais gravé dans sa mémoire chaque fois qu’il penserait à elle.
La porte claque dans son dos, l’air frais du printemps remplace les vapeurs d’alcool alors qu’il s’éloigne de cet enfant dans lequel il vit depuis sa naissance. À l’école, il est le gamin blagueur, celui qui est incapable de rester silencieux, qui se fait remarquer autant par son charisme que par ses prouesses en sport. Il est également le gamin souvent absent, celui qui a souvent des bleus. Bagarreur, c’est ce que ses enseignants murmurent dans son dos. Ce n’est pas le cas, pas vraiment. Caleb ne lève pas la main, il essuie les coups. Encore et encore. Il existe une loi universelle chez les enfants abusés, ils cherchent sans arrêt l’affection du parent agresseur. Pourquoi? L’adolescent ne pourrait l’expliquer. Il sait seulement que c’est le cas, il essaie, encore et encore, se disant qu’éventuellement, s’il emmenait son père à éprouver autre chose que de la haine pour lui, il arrêterait de le frapper. Chimère. Il le sait, ça n’arrivera jamais. Parfois, dans ses moments d’ivresse, son père clamait avoir aimé sa femme de toute son âme. Ça ne l’a pas empêché de la tuer froidement pour une idiotie. Il chasse ses idées sombres alors qu’elle s’approche de lui, ses cheveux roux dansants sur ses épaules frêles. Freyja a toujours eu cet effet sur lui, un effet apaisant, réchauffant son cœur coincé depuis longtemps sous la glace. Un sourire étire ses lèvres alors qu’il arrive à sa hauteur, un sourire à la fois heureux et triste, puisqu’il n’arrive pas à chasser complètement les démons qui le hantent depuis si longtemps. Il ne lui a jamais dit, il n’en parle pas, pourtant, il est certain qu’elle sait, qu’elle se doute de la situation dans laquelle il vit depuis si longtemps. Combien de fois s’est-elle inquiétée pour une plaie sur son épiderme, pour une lèvre abîmée par un coup? Aujourd’hui, elle est encore plus belle que la vieille, comme si le temps lui est bénéfique, comme si chaque jour, il remarque une nouvelle tache de rousseur sur sa peau qui la rend plus désirable. Il tend la main vers lui, lui offrant une fine boîte enveloppée de papier brillant. « Joyeux anniversaire, princesse» lance-t-il d’un ton joyeux, se penchant vers elle pour déposer un baisé à la commissure de ses lèvres charnues. «Tu n’aurais pas dû» Les joues de la rouquine ont pris une douce couleur rosée. Caleb rigole doucement, haussant les épaules. « Oui parce que tu m'aurais pardonné d'avoir oublié ton anniversaire! » Elle secoue la tête et il sent son cœur chaviré, mais il ne dit rien, se contentant de l’observer ouvrir son présent avec des gestes précis et délicats. La lumière dans ses yeux lorsque ses doigts frôlent le bijou est l’imagine qui restera à jamais gravé dans sa mémoire chaque fois qu’il penserait à elle.
«Caleb?» L’homme tourne la tête vers la voix. Elle est là, ses cheveux roux en bataille, une ride entre les sourcils, les lèvres pincées et les pieds nues. Malgré tout, il la trouve belle, étrangement belle. Il force un sourire alors qu’il s’approche de lui, posant ses mains sur ses épaules carrées. Rachel est une petite lumière dans le noir, une perfection agaçante et agressante. Par moment, il se demande pourquoi il l’a choisit, elle. Peut-être parce que le meilleur moyen d’oublier Freyja était de se perdre dans les bras de son total opposé. Il n’a jamais été assez bien pour cet amour de jeunesse, il ne l’est pas non plus pour la rouquine qui l’observe avec toute la douceur du monde, il en est persuadé. Il l’a laisse déposer un baisé sur ses lèvres. Il y répond de façon automatique. Rachel est la femme parfaite, il ignore pourquoi elle l’avait choisit, lui, le type qui passe plus de temps à brûler leurs économies dans le jeu plutôt que de planifier un avenir à deux. De toute façon, pourquoi le ferait-il ? Elle ne veut pas d’enfant, disant qu’elle ne veut pas mettre un enfant au monde alors que son boulot est aussi prenant. Oui, il fait le bien, mais il n’est jamais là. « Pourquoi ne viens-tu pas dormir?» Elle bat des paupières, créature sublime qui essaie de l’amadouer. Sa vie serait totalement différente si le père de Freyja n’avait pas donné la main de sa fille à un imbécile richissime. Chaque mois, il recevait de l’argent qu’il n’encaissait pas. Une paie pour qu’il ferme sa gueule et qu’il n’essaie pas de communiquer avec elle. Elle qu’il aime toujours malgré les mois qui se sont écoulé sans avoir la moindre nouvelle. L’a-t-elle oublié? Peut-être bien. C’est moins douloureux de la croire que de se dire qu’elle ne prend pas la peine de lui envoyé un mail une fois par an. «Caleb?» Répète la vénusté d’un ton un peu plus insistant et il finit par baisser les yeux vers elle. Si différente et si semblable de celle qu’il aime toujours malgré les années et la distance. Elle attrape sa main et l’entraîne vers elle. «Allez, Viens.»